Dernière course de l'année, dernière marche aussi. Jamais le parcours ferroviaire n'aura été aussi court. Vevey - Rivaz c'est 4 minutes. Entre deux jours d'averses, nous avons de la chance, il fait beau, juste quelques nuages garnissent le ciel. A peine débarqué, cafés et croissants nous attendent en face, où les 21 participants se retrouvent.

Après cette pause roborative,  on se met en route et à l'initiative de Marlyse un crochet par le Vinorama nous permet de remonter la cascade du Flonzaley jusqu'aux confins de la commune de Rivaz. Nous voici aux portes de la commune de Puidoux. Sur le chemin AF l'allure s'accélère, tout en nous laissant admirer ce paysage de Lavaux, avec les beaux bâtiments des domaines de la Ville de Lausanne ou de l'autre côté du lac, les montagnes de Savoie.

Mais il est temps de quitter le chemin horizontal et de grimper, entre les vignes, vers la Tour de Marsens, ancienne propriété des prémontrés de Marsens en Gruyère. On pense alors à la chanson du vigneron, car le chemin est assez raide. On atteint alors le hameau de la Croix et nous prenons la route qui passe au-dessus du tunnel autoroutier. De l'autre côté, la vision et le bruit de la zone industrielle nous agressent et on se dépêche de retrouver le calme des chemins vicinaux.

Au sortir de la forêt, voici le Lac de Bret, qui se remplit gentiment après  une longue période de sécheresse. Mais il manque encore pas mal de mètres cubes d'eau, pour qu'il retrouve du charme. Tout le monde pensait s'arrêter à l'Auberge du Lac, mais non, on continue pour rallier le restaurant du Golf de Lavaux. Après un repas simple, le groupe reprend son chemin, qui passe par Tolovaux, enjambe les voies du chemin de fer et la route principale, avant de grimper par la Crause, où enfin on sort du macadam pour longer la forêt.

Un autre petit détour nous permet une visite à la chapelle de Puidoux, joyau roman du 10e siècle avec son petit vitrail de Jean Prahin. On revient sur notre itinéraire, on passe sous Crêt-Bérard avant d'entrer dans la forêt et de suivre un sentier garni de part et d'autre de statues en bois, sculptées sur les troncs restant des coupes de bois. Au Stand du Frût, on retrouve le sol dur, il ne reste alors qu'à descendre sur Chexbres et de passer au Bourg de Crousaz, devant le « Château ».

A la gare, d'aucuns y prennent rapidement le train, alors que d'autres terminent la course dans une boulangerie. Et savez-vous comment on appelle les gens de Puidux ? Ce sont «Les Amoureux» !

François