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Vous voulez connaître les courses, les voici!

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Arolla, cabane Bertol, Tête Blanche, cabane Dt-Bla

Vendredi  5 juillet

Notre équipe était universelle et multiculturelle, un Fribourgeois, une Suissesse, une Bretonne, une Espagnole, un Brésilien et un Indien.

Départ matinal en direction d'Arolla depuis Blonay avec un arrêt à Aigle pour prendre Margaux et Céline, mais avant d'attaquer notre journée de randonnée, un café s'impose à Arolla.

Depuis le parking, nous empruntons  la route plus ou moins plate jusqu'au bas du glacier d'Arolla. Dès lors, le sentier s'élève pour rejoindre Plan de Bertol (2664m) une bonne pause est bien méritée ; pour reprendre des forces et  pouvoir attaquer le glacier de Bertol.

Parce que la dernière partie se déroulant sur le glacier, une ascension très dure, mais ce ne pas tout. Pour rejoindre la cabane, il vous faudra également gravir des échelles qui sont impressionnantes pour les personnes peu habituées comme moi. La cabane se situe sur la Haute Route Chamonix-Zermatt et est un passage important de la mythique Patrouille des Glaciers, course de ski alpinisme reliant Zermatt à Verbier tous les deux ans.  Arrivé en cabane après un bon exercice physique, une  bonne  bière bien méritée et du soleil pour partager du bon temps et faire connaissance.

Magnifique journée, en bonne compagnie, et avec une vue incroyable.

Americo

Samedi 6 juillet

Cabane de Bertol 3311m - Tête blanche 3707m - Cabane de la Dent Blanche 3507m

Après une courte nuit - Il ne faut pas oublier qu'on dort en cabane et que les nuits sont relativement courtes, chacun y va de son horaire de levé - Mais heureusement, Yvan a demandé pour avoir le petit déjeuner vers 6h, alors que beaucoup déjeunent à 4h, nous quittons la cabane vers 7h. Première difficulté, comment descendre cette échelle ? Certains décident de s'encorder, d'autres non. Interrogation furtive quant à l'idée de redescendre ou de continuer notre route, et oui, une personne hésite, mais comme le groupe souhaite continuer, nous nous lançons. Cela commence en longeant la petite épaule, après avoir chaussé les crampons, pour passer le col de Bertol et arriver sur le glacier du Mont Miné. Et à ce moment, je me souviens avoir dit la veille : « on va là-bas? Ça va, c'est tout prêt », quelle bonne blague… La météo alterne entre grand soleil ou il fait très chaud, et moments (courts heureusement) de passages nuageux. Comment s'habiller ? Finalement le tee-shirt fera l'affaire. La traversée du glacier est assez longue à plat tout d'abord, pour finir par une jolie montée jusqu'à la Tête Blanche. Immensité du paysage, de la vue, on en prend plein les yeux, avec un visu perpétuel sur les 4000 alentours (la Dent Blanche, le Toblerone géant, la Dent d'Hérens et j'en passe) … On arrive là-haut aux alentours de10h30, la vue est tout simplement splendide, embrassades, sourires : aucuns regrets d'être venus ici.

Mais la météo annonce que cela se gâte l'après-midi, après avoir grignoté, les deux cordées se remettent en route. D'une part Yvan, qui nous guide aisément, avec Margaux et Americo, la seconde avec Monique qui nous devance, Adi et moi-même. A ce moment, je lance à mes camardes : « à plus tard ». Courte descente, nous nous engageons sur le plateau d'Hérens (agrémentée d'une crevasse ou deux, mais facilement franchissables), on s'enfonce de temps en temps dans la neige recouvrant le glacier, mais la Cabane de la Dent Blanche se rapproche. Elle se rapproche, et s'éloigne à la fois, tant la route est longue. Les paysages sont toujours aussi incroyables, et je parviens à m'évader et me laisser aller à rêver des montagnes alentours… Nous dominons le glacier de Ferpècle et le glacier des Manzettes.Il n'y a pas de mots, la troupe semble aux anges comme moi. Ascension finale jusqu'à la Cabane de la Dent Blanche, où nous enlevons les crampons pour finir sur les « cailloux » finaux.

La vue est incroyable, nous avons encore le soleil c'est fabuleux. Marcel nous accueille, nous présente notre chambre. Nous pouvons lâcher prise, et se poser, chacun à sa manière (sauf Margaux, qui aura bien tenté le fameux « qui m'aime me suivre » pour prolonger un peu sa route, avant de revenir). Pas besoin d'entrer dans les détails pour la suite, repas délicieux à base de poulet curry, quelques boissons en passant. Un coucher de soleil des plus fabuleux - haaa oui, l'orage est arrivé entre temps, et a laissé filer quelques éclairs - mais le soleil perce avant de s'éteindre derrière le glacier de Plaine Morte, de l'autre côté de la vallée. Rencontre des autres personnes qui s'adonnent à leur plan du lendemain. Dernier check à la météo, ça s'annonce difficile.

Heure de levé décidé (là encore, on annonce petit déjeuner à 4h), mais Marcel nous laisse le choix de se lever plus tard.

 

Céline

Dimanche 7 juillet

La fin de journée du Samedi s'est terminée sur une note heureuse pour  tous, un peu de potion magique et quelques anecdotes racontées.  Nous nous sommes tous retirés dans notre dortoir situé au dernier étage de la cabane avec les alarmes réveil déclenchées.  La chance a continué à nous sourire alors que personne dans la pièce ne ronflait.

Après un bon somme de  7 heures, j'ai été le premier à sortir du lit et à descendre les escaliers.  Un bruit incessant de vents hurlants frappant les murs de la cabane empêchait même d'envisager de sortir.  Pourtant, j'étais ici, en train de parler à deux jeunes types prêts à gravir la Dent Blanche.  Avec une admiration profonde pour leur courage et un sentiment d'inquiétude pour leur sécurité, je leur ai souhaité une bonne course.

Je me suis dirigé au 2ème r étage pour trouver d'autres personnes en train de préparer leur équipement.  En un rien de temps, nous étions tous assis autour de la table du petit déjeuner.  J'avais très peu d'appétit ce matin pour  avaler quelques cuillerées de Muesli.

Le vent extérieur était seulement devenu plus fort, alors nous avons tous mis des vestes chaudes et la coquille dure dessus.  Même Céline - qui la veille avait fait la Tête Blanche avec  son tee-shirt.  Margaux, qui avait déjà tenté vaillamment de prendre un rendez-vous avec son mari  et  ce faisant,  ne présentait aucun signe de fatigue.  Le groupe avait placé la barre de la condition physique et de la force mentale à la hauteur!

Yvan et Monique ont été les premiers à descendre, mais ont été immédiatement découragés par les vents violents.  Dans la soufflerie comme un couloir à l'extérieur de la cabane, j'ai craint un instant qu'ils soient emportés par le vent.  Nous battons rapidement en retraite dans la cabane.  Les cartes météorologiques ont été consultées, les conseils de Marcel, le gardien de la cabane, ont été sollicités.  Les choses ne faisaient que d'empirer.  Yvan a rassemblé les troupes et nous a donné l'ordre de marcher.

Nous avons descendu les champs de rochers sur le glacier à la hâte et avons pataugé dans de la neige fondante pour atteindre l'arête noire.  Après quelques difficultés, nous sommes descendus jusqu'à la moraine du glacier.  Nous avons dû négocier des cailloux et des ruisseaux pour atteindre le bon sentier.  Et pas une minute plus tard,  Il commença bientôt à pleuvoir avec des coups de tonnerre inquiétant.

Nous étions tous à la course pour éviter de rester coincés dans l'orage.  Un arrêt rapide  a été proposé et a été accepté avec plaisir.  Ferpècle était maintenant à moins d'une heure.  Le soleil, traversant les nuages, a réchauffé nos cœurs.  Au moment où nous étions sur le glacier, il faisait suffisamment chaud et suffisamment lumineux pour ranger les vestes.

Moins de 4 heures après avoir quitté la cabane, nous étions sur le parking.  High Fives, poignées de main et bisous!  Nous avons tous remercié chaleureusement Yvan pour cette tournée bien organisée.  En particulier, j'ai ressenti un profond sentiment de gratitude envers lui pour m'avoir encouragé à continuer la tournée.

Le taxi ne nous a pas fait attendre et après un court trajet sans incident, nous nous sommes retrouvés sur le grand parking d'Arolla.  Monique et Yvan ont eu la prévoyance de préparer des shorts de plage, tandis que le reste d'entre nous s'est contenté de chaussures plus confortables.

Après une tournée de boissons au café d'Arolla, nous sommes tous retournés dans nos voitures désignées pour commencer le voyage de retour.  Personnellement, je suis revenu avec de merveilleux souvenirs de 3 jours passés dans l'incroyable arène des hautes Alpes et en compagnie de personnes vraiment extraordinaires.  Je suis sûr que mes amis seront plus ou moins d'accord avec ce sentiment.

 Adi

Rapport sur les participants à la course.

Yvan Monnard

Il est très rare que je prenne la plume pour écrire ou plus exactement le clavier.

Comme vous avez pu le lire ci-dessus notre équipe vient des quatre coins du globe.

Adi Indien pose une question au chef de course en Anglais, il demande tout d'abord à Americo Brésilien qui lui parle en Anglais à Céline Bretonne  qui traduit en Espagnol à Margaux qui parle le catalan et Français qui traduit à Monique qui me pose la question en bon Vaudois  et tout ceci à un Fribourgeois. Tié don.

Cela s'appelle le téléphone Russe.

En fait de téléphone Russe, Americo : Brésilien; dit James !!!!!!! James Bond, 007.'' avec permis de Marcher''

À Peine parti de Blonay en voiture, voici qu'il nous dit tout de go, je sais tout sur vous. Il nous dit tout notre pédigrée de A à Z. Tout ça vu sur Google et ce n'est pas tout, il peut nous TRAKER avec son Smartphone. Il ne faut pas faire partie de ces amis sur Facebook, tweeter etc.  car il vous suit à la trace. Vendredi, samedi et dimanche il a pu nous voir montant à la cabane bertol, traversée sur Rossier et  descente sur Fepècle. A  par cela il parle à son grand Chef , celui de tout en haut il lui a demandé du beau temps, ce qui fut fait. Par contre je ne sais pas ce qu'il lui a dit pour dimanche, car un orage digne du film « les visiteurs» Jour, nuit, jour, nuit. 

Bizard, vous avez dit bizard.

Mais voilà, Yvan le terrible ne se laisse pas abattre par James. Il sort ces fiches de la NSA du comité Central et de la Section de Jaman en PDF et lui montre le n° de téléphone de sa femme, le n° de contact. Americo en reste pantois.

 Maintenant je vais vous parler de Céline,

Céline est Bretonne, elle vient d'un petit village en Armorique ou l'envahisseur n'a pu encore mettre sous le joug les irréductibles. Petit village décoré de Menhir ou Obélix c'en est donné à cœur joie. Mais voilà Céline a demandé de la potion Magique à Marcelix Delix Grand druide de la Cabane Rossier.  Il ne faut pas marcher sur les pieds de moleculecmoi,  car son bonnet Rose vire tout de suite au rouge écarlate.

Aditya dit Adi, c'est plus simple, Indien. Il nous a fait le coup de la crampe ; mais Yvan a avec  lui la potion magique contre ce problème, un placebo. En mois de 30 minutes il se met à courir comme un lapin.

Margaux est infatigable, c'est comme le lapin qui fonctionne avec les piles DURACELL. Mais voilà c'est des piles DURACELL au Lithium rechargeable au solaire. Alors après la traversée Bertol  Rossier 4h30 à 5h00 de marche elle part à la rencontre de son époux en bas de l'arrête rocheuse, mais celui -ci renonce à cause du mauvais temps qui menace. Donc elle remonte à la cabane toute seule. J'ai dû la débrancher car elle aurait continué pour faire la Dent Blanche.

Quand à Monique Physiothérapeute  et Ostéo, il ne faut pas lui demander un massage, si vous avez mal au dos car vous risquez une descente Hélico Presto et au prochain rendez-vous une séance à la grimace.

Mais aussi elle nous a mis l'eau à la bouche en nous montrant des photos de différents voyages qui nous ont fait rêver.

Un grand Merci à Americo, Adi, Céline, Margaux, Monique pour leur joie de vivre.

J'ai bien rigolé.

 

Yvan