J1 - vendredi 1ermars 2019

Après un mois de février radieux, voici venu le premier jour du WE dans les Bernoises de Céline et il fait mauvais ! 

Le revers de la médaille a quand même du positif, puisqu'au lieu de se le lever à 05h00 du matin pour prendre le train à 06h07 à Montreux, on a fait la grasse mat. et pris celui de 10h12.

Le mauvais temps étant annoncé pour toute la journée, le but est « simplement » de monter à l'Hôtel Schwarenbach avec les transports publics.

Ainsi, Céline, Seb, Viviane et moi nous nous retrouvons sur le quai à Montreux et Christiane prend le train en route à St-Maurice. Seb est malheureusement en solo, car Marion a dû renoncer à cause d'une sale crève.

Début de l'aventure CFF : à cause de travaux sur la ligne, le train prend un dizaine de minutes de retard et notre correspondance à Visp pour Spiez ne nous a pas attendu. Après un ½ déchargement et une discussion peu concluante avec un contrôleur, nous remontons tous pour poursuivre jusqu'à Brigue et prendre une autre correspondance.

Heureusement d'ailleurs, car sous ma banquette je retrouve avec bonheur mes chaussures de randonnée qui m'attendaient et raison pour laquelle je me « tape » le récit de course du premier jour !

A Brigue, Viviane et moi voulions nous faire rembourser un supplément de voyage que nous avions acheté pour coller à celui de nos compagnons, mais au guichet il nous a dit : pas le temps, votre train arrive dans 3 minutes sur le quai Drü !

OK, mais il s'avère que finalement nous sommes de toute façon dans le train pour lequel nous avions payé plus et nous nous évitons donc la case remboursement.

Arrivée à Spiez et comme il pleut, nous profitions des 50 minutes d'attente pour pique-niquer dans les courants d'air des couloirs de la gare.

A Kandersteg, juste le temps de sauter dans le bus postal pour le pied du téléphérique pour Sunnbüel. Durant la montée, la pluie se transforme en neige et nous arrivons au sommet à 14h20 pour chausser les skis sous une belle neige poudreuse.

En un peu plus d'une heure (env. 4 km de distance et 100 m de dénivelé), nous atteignons l'Hôtel Schwarenbach par un itinéraire très agréable, vallonné et surtout dans une ambiance devenue très hivernale. L'arrivée se fait même dans un « léger » blizzard.

Prise des dortoirs, certains profiterons même de la douche, puis apéro et jeu préparé par Marion : le « Post-it ». Vous connaissez ? Mais oui, celui où tu restes pendant une heure avec un Post-it collé au front avec le nom d'une personne que tu ne connais même pas !?

Après un très bon souper, un bon vin valaisan (Humagne rouge « Les Pyramides » 2016), c'est l'heure de faire dodo en prévision d'un lendemain qui s'annonce bien mieux qu'initialement prévu.

Nicolas

J2

Samedi 2 mars 2019

Grasse mat' jusqu'à 0730. Super petit déj' pour prendre des forces. Et surtout ciel magnifiquement bleu avec neige poudreuse… wouaw !!! Départ version ski de fond sur des kil' et des kil'… ça monte… très gentiment. On longe le Daubensee, puis la grande plaine et enfin la vraie montée… On hésite encore… Steghorn ou Roter Totz ? Ça tousse fort dans les rangs, l'itinéraire le plus court, le Roter Totz est choisi à l'unanimité. Passage donc par la Lämmerenhütte jusqu'au pied du sommet du Roter Totz (2848 m), quelques mètres un peu techniques pour chausser les skis, et là… qui a fermé les volets ?!?! Le vent peut-être ?! Le ciel bleu a laissé la place à un ciel blanc… grrrr juste pour la descente ! Cette dernière, entre les barres rocheuses et la poudre sur la croute (fallait y être pour comprendre), se fait malgré tout sans encombre jusqu'à Schwarenbach, où il est plus agréable de pique-niquer sur les bancs à l'abris du vent face au Rinderhorn. Fin de l'après-midi à choix : café, dodo, boulot ou lecture, jusqu'à ce que Nicolas ait l'ingénieuse idée de regarder le dieu du tennis. Chacun regarde donc le même match sur son propre natel (Ah ces d'jeunes, quels autistes avec leur téléphone !). Pour terminer la journée en beauté, apéro suivi d'un excellent souper et enfin, jeu du post-it collé sur le front pour faire plaisir à la cheffe. On devient Tom…Cruise ou Hanks, Poutine, Sébastien, MTPNB, Darius, etc. Chacun va ensuite faire de beaux rêves de tempêtes de vent.

Sébastien (Marion depuis la maison)

 

J2 - Samedi 2 mars, vu par Christiane ;)))

Bien qu'excités par le jeu du « post-it », tout le monde trouve le sommeil rapidement… Sauf Céline qui écoute les voisins rigoler autour du lavabo… qui compte les secondes séparant les clic… clic… …. clic… du radiateur dans sa phase de refroidissement. Parce c'est important, il faut savoir s'il s'agit d'un bruit régulier ou pas…

Alors que faire quand on ne trouve pas le sommeil ? Pourquoi pas déplacer son bandeau ? Alors la voilà discrètement debout, sans lumière pour ne pas nous réveiller… … C'était sans compter sur l'escabeau qui sépare les deux lits superposés. Patatras… la voilà s'écrasant sur l'obstacle… C'est vrai que personne ne ronflait ou toussait… alors… fallait bien mettre un peu d'animation ?

Réveil « no stress » à 7 heures 30. Le ciel est bleu, youppie ! Nous prenons le temps de faire une petite toilette et mettre nos yeux… Parce que seule Céline a gardé ses yeux de jeune fille…

Le petit déjeuner est superbe : Fromages, viande, pain frais qu'on peut même toaster, beurre, miel et confiture, des fruits frais et des fruits secs, des céréales, du birchermüesli… Bref, la grande classe !

Et on a même le temps de monter se brosser les dents ;-)

Le départ est donné après le contrôle DVA.

Nous empruntons le chemin du ratraque qui mène à la Gemmi. Après une petite heure nous arrivons au Daubensee que nous traversons sur une piste bien damée. Puis virage à droite près de la piste de luges et nous voilà partis pour la montée. Enfin presque, parce c'était sans compter ce nouveau long plat qui maltraite les petits petons de notre cheffe mais qui permet aux autres de laisser évader leurs pensées dans une agréable monotonie des pas.

Puis vient enfin la vraie montée. Nous faisons une petite pause sous la Lämmerhütte. Ma toux reprend… comme à chaque pause… Reste de crève ? Manque de repos ? Cou mal protégé ? Elle ne ferait pas un peu d'asthme à l'effort la Christiane ?

Le vent souffle sur les sommets… Nous décidons de faire le Rote Totz, c'est moins long et c'est aussi bien. Il faut donc passer la cabane et poursuivre direction sud-ouest. La pente est belle à voir les traces de descente, ça promet ! Peu après la cabane, je teste une petite inhalation pour asthmatiques… Dopage ? Puis nous voilà arrivés au coude du Rote Totz. Que faire ? Il faut passer une petite barre rocheuse et la pente à venir est assez raide… et bien couverte de la neige fraîche d'hier… De plus, le ciel s'est un peu blanchi… Nous décidons de dépeauter. Le passage est étroit, et nous devons remettre les skis entre les cailloux. Bien heureux ceux qui ont des skis de moins de 1.60 mètres ! C'est à ce passage que Céline trouve des lunettes toutes neuves, quelle chance !

C'est jour blanc, quel dommage ! Nous suivons la trace de Céline et descendons les uns après les autres pour ne pas mettre trop de contrainte sur la pente. La neige est un peu spéciale : De la poudre, assez profonde avec des traces anciennes et quelques grosses boules sous nos skis… A voir descendre Viviane, on devine que nos traces lui ont donné du contraste… Elle n'a même pas remarqué que c'était jour blanc !

Céline cherche les bons passages au GPS… et c'est à cet instant qu'elle réalise que les lunettes qu'elle vient de trouver… sont en fait les siennes [rires].

Elle trouve aisément le chemin entre les barres rocheuses et aidés par sa trace, nous profitons de beaux virages dans une neige poudreuse avant de rejoindre la route à quelques mètres de l'hôtel.

Nous aurons parcouru 16 km en boucle et fait un peu plus de 940 mètres de dénivelé.

Le soleil est de retour et deux bancs nous attendent pour le pique-nique. Comme dessert, dégustation de chocolat : Le noir 90% de cacao de Viviane (berk), le noir de Céline (Migros) avec des fruits secs et le caramel au beurre salé (miam) et le noir de Nico avec noisettes et amandes croustillantes (miam aussi).

Après cette pause gustative, place à la douche… et à la sieste. Mais pas trop longue… on doit encourager notre Federer national… L'apéro aura lieu après sa 100ème victoire ;-))

J3 - dimanche 3 mars

La nuit a été bonne… Viviane devant partir de bonne heure pour avancer dans ses études, c'est en toute discrétion qu'elle s'éclipse avec Nico notre réveil… qui sonne à nouveau à 7 heures. 

C'est juste assez tôt pour dire au revoir Viviane. Nico l'accompagnera et nous rejoindra au plat sous la Gemmi.

Nous avons de nouveau droit à un super déjeuner : Du jambon cru, des fromages, du pain frais encore plus savoureux toasté, des fruits, des céréales, du birchermüesli… Bref, de quoi partir sur un bon pied pour la journée.

Après un petit « hhhhuuuuh » pour les bronches (Céline et la nouvelle asthmatique ?), nous voilà prêts tous les trois au départ. Les sacs n'auraient-ils pas pris du poids ?

La route est à nouveau fraîchement ratraquée. Le ciel est bleu sans nuages et l'air vivifiant. Arrivés au lac, Céline lance un SMS à Nico : Nous arrivons.

A grands gestes de bâtons, notre cheffe lui fait de grands signes. Pas de réponse… Normal, il est si bien installé au soleil qu'il doit faire une sieste…

Nous avançons un long moment à plat avant d'arriver au pied du Daubenhorn. On n'est pas les premiers mais la pente est suffisamment large, nous aurons une belle descente, c'est certain.

Petite pause sur la montée, puis seconde pause au premier replat… le temps de laisser passer un groupe qui tarde (en fait ils font mine de ne pas voir Céline les pantalons presque ouverts), tant pis, elle fera son p'tit ...pipi…

Le sommet paraît loin, mais en fait en quelques grands virages, nous voilà déjà presque au sommet, au dernier « caillou » de la fameuse via ferrata. C'est ici que nous dépeautons.

Il reste une petite arête à gravir, un grand pas au-dessus des 1000 mètres de vide qui nous séparent de Loèche-les-Bains et encore quelques pas sur du rocher pour rejoindre la croix. La vue est magnifique !!! Et y'a du gaz comme diraient les grimpeurs.

Nous retournons à nos skis après les bisous, les photos et le temps d'admirer cette vue à 360°. C'est marrant, le vide est moins impressionnant au retour…

Pique-nique à l'abri d'un rocher puis descente en visant les passages non skiés. C'est magnifique, la neige est un peu spéciale, poudreuse sur un fond de neige ancienne… et quelques cailloux… pas très loins. Les jambes chauffent et les petites pauses sont bienvenues… Mais quel plaisir cette glisse !

Repeautage pour le plat, on l'avait presque oublié celui-là. Nico nous fait une démonstration de poussette et d'efficacité au fartage ;-) mais il doit quand même remettre ses peaux pour la dernière petite montée.

Petit bain de foule désaltérant au restaurant de la Gemmi et nous voilà prêts au retour. Parfait ce petit couloir qui nous amène directement à la cabine !

Entre le bus et le train… 2 minutes… Expérience faite du samedi, on se demande si c'est réalisable. Et bien c'était sans compter que le bus nous dépose directement sur le quai n°1. On aura même de la marge !

 

Merci Céline pour ce beau week-end. C'était TOP !!!

 

Christiane