Touren Berichte Hilfe
Login

Tour de Famelon (Ormonts)

22.2.2020 - Tour de Famelon, 2116m - Section

Monter à la Tour de Famelon, derrière Leysin et les Tours d'Aï, était prévu au départ du Sépey, mais un printemps précoce a fait bouger notre chef de course Nicolas Vogel pour contourner la difficulté. On allait passer par-derrière, avec moins de dénivelé et une pente un peu plus forte. 

Et c'est à 8h30, après avoir pris la route militaire du barrage de l'Hongrin, que l'on s'est retrouvé à pied d'œuvre à la Pierre du Moëllé. Un soleil radieux s'annonçait déjà. Une belle manière pour notre groupe de quatorze clubistes de se mettre en jambe avec une première montée sur une pente régulière. En haut, la Tour de Famelon semblait un objectif encore lointain. Avant de continuer à peau de phoque, il fallait descendre à pied dans l'herbe et la caillasse. 

Et on a alors repris la route. Sous nos pas, la neige est moelleuse. La montée s'accentue et après de premières conversions dans une pente bien marquée, on déchausse les skis pour escalader à pied une trentaine de mètres. C'est bientôt midi. Il fait chaud. On a chaud. Le temps d'une pause pique-nique et nous voilà prêt à dépeauter pour nos premiers virages dans une magnifique zone vierge. Du ski de rêve pour les débutants du club alpin avant de nous retrouver dans une neige qui commence à se transformer. Nico nous guide alors vers une zone moins exposée et nous voilà à pied d'œuvre pour repeauter et pouvoir redescendre vers notre lieu de départ.

200-300 mètres de montée régulière sous un soleil bien là, et on se retrouve à nouveau avec une belle neige sous nos skis en ce début d'après-midi. On est contraint de descendre un peu trop bas. Il nous faut remonter à pied, la terre sous les pieds, pour une dernière descente vers l'Hongrin. Encore du beau ski en ce milieu d'après-midi. Viviane reste jusqu'au bout attentive aux derniers qui ont un peu de peine. Chacun se demande quel est le dénivelé accompli. Entre 1050 et 1100 mètres, estime Nico. Une course est vraiment belle par les chemins détournés que nous impose cet hiver trop doux.  

Jean-Brice