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Grande Dent de Morcles par la Grande Vire et le Na

Nouveau membre au CAS depuis juillet, cette course est ma deuxième participation à une sortie. Viviane Lador Vogel et son mari Nicolas ont proposé et guidé cette course. Le rendez-vous avait été fixé par Viviane à 8 heures du matin à Vevey, relativement tôt en raison d'une crainte concernant la météo.

Étaient présent, outre les chefs de course, Chantal, Pascale, Véronique, Etienne et moi-même. Le temps était couvert, et sur le trajet qui nous a mené en une heure aux Martinaux, au dessus de Morcles, on a en effet eu un peu de pluie. Mais le temps s'est finalement avéré clément, avec souvent des brumes de densité fluctuante qui s'accrochaient à la montagne rajoutant une touche esthétique au cours de la progression, mais permettant néanmoins des vues sur la plaine et les montagnes au loin.

La montée a été faite dans un effort régulier, le paysage qui se révélait au fur et à mesure de la montée et les discussions faisant que le temps a vite passé. Un chamois isolé a été vu en montant le couloir final. La traversée de la grande vire et ce couloir terminal se font sur un chemin pas trop large mais néanmoins sûr. Le couloir demande cependant une attention accrue afin d'éviter de déloger des pierres qui pourraient chuter sur d'autres randonneurs en contre-bas. Viviane était très attentive à l'aspect sécurité au cours de cette progression. L'ambiance est alpine et sauvage. Le rocher est souvent schisteux, parfois bien compact, et la roche est belle avec des couleurs allant du jaune au brun et au rouge.

En 3 heures on a atteint le sommet de la grande Dent de Morcles, après 1260 m de montée. Pause et pique-nique dans ce cadre grandiose.

La redescente s'est faite par le même chemin, la sensation de vide et de danger de glissade se faisant un peu plus sentir. On a encore eu l'occasion alors de voir, successivement, un autre (?) chamois, une marmotte et un aigle (animaux que Viviane a astucieusement organisé et disposé au cours de la randonnée, procurant une parfaite sensation de naturel, même si un gypaète barbu, pourtant réservé, n'a pas pu se libérer comme prévu :-) ).

On s'est arrêté à la Tourche pour un verre, avant de reprendre la descente finale sur les Martinaux, qu'on a atteint à 16 h 30.

Ce fut une très belle sortie, que ce soit sur le plan de environnement et des conditions de progression que sur le plan humain, avec de belles rencontres et une chouette ambiance de groupe. Merci beaucoup!

 

Thomas