Courses
Vous voulez connaître les courses, les voici!
- Description des groupes et cotations
- Voir aussi les sorties Formation
- Checklistes - infos pratiques
- Calendrier
Je 4 déc. 2025
Bretonnières - Vallorbe
Le but de cette course est de se promener le long de l’Orbe et d’aller admirer le Saut du Day, une grande cascade située juste avant le chemin qui nous permet de rejoindre Vallorbe. La partie la plus intéressante de ce parcours commence après les Clées, mais il n’est pas simple de rejoindre ce village. Une première solution consisterait à prendre le train jusqu’à Arnex, puis un bus, sauf que ce bus ne nous amène pas jusqu’aux Clées, mais à la Russille, un village situé près de Lignerolle, et il faut ensuite marcher un quart d’heure pour atteindre les Clées. J’ai préféré une autre solution : prendre le train jusqu’à Bretonnières, puis marcher en se rapprochant progressivement de l’Orbe avant d’arriver aux Clées.
Après une pause café, nous reprenons notre chemin le long de la rivière. En cette saison, l’endroit est encore verdoyant, l’eau de la rivière absolument limpide et notre chemin, malgré l’humidité ambiante, est de bonne qualité, le sol constitué principalement par de la roche ou des cailloux recouverts de feuilles mortes. Sur notre parcours, nous traversons quatre petits tunnels. Plus tard, nous passons de la rive droite à la rive gauche et faisons un arrêt près d’une maison qui devait être consacrée à la pisciculture. Nous arrivons enfin vers le saut du Day. En raison des pluies des jours précédents, la cascade est majestueuse. Un tunnel nous permet d’accéder à l’autre rive en passant sous la cascade. Après être resté quelques instants en ce lieu magique, nous montons en direction de la gare du Day où une autre surprise nous attend.
Ce sont pas moins d’une quinzaine de chamois qui paissent tranquillement sur une grande étendue herbeuse située entre la ligne de chemin de fer et la rivière, qui forment en quelque sorte une barrière les protégeant de tout agresseur, une zone où ils doivent se sentir en sécurité.
Je 27 nov. 2025
Montreux - Montreux
Contrairement à la semaine précédente, soleil resplendissant pour cette sortie hebdomadaire. Mais ce jeudi c’est la neige récemment tombée qui oblige notre responsable de course à modifier ses plans. Ainsi nous nous retrouvons 18 jeudistes au buffet de la gare d’Aigle pour le traditionnel café/croissant (nous serons même 19 pour le repas de midi).
Nous nous séparons en 2 groupes et entamons la rude montée, en partie verglacée et enneigée, vers Drapel. Nous contournons le hameau du même nom et redescendons en direction d’Yvorne en longeant le site d’escalade de Drapel (voies de 4b à 8a pour les connaisseurs). Après un arrêt prolongé à Yvorne nous reprenons notre périple à travers le vignoble pour rejoindre la gare d’Aigle. Durant le prcours une vue sur les montagnes ennneigées nous offre un paysage spectaculaire.
Je 20 nov. 2025
Sentier panoramique des Paccots
Conditions atmosphériques déplorables, froid et pluie. Sagement le responsable de la course nous propose une balade dans les Grangettes, une quinzaine de participants qui feront, presque tous, l’aller/retour Villeneuve – le Bouveret sous la pluie et le grésille avec un repas au Bouveret. Journée pauvre en soleil (et en photos). Mais une belle course quand même !
Je 30 oct. 2025
Macolin
En cette dernière journée d’octobre, les jeudistes sont invités à découvrir Macolin. Pour beaucoup, Macolin est le souvenir d’une course d’école ou la découverte des installations de la région dont la piscine extérieure située dans un cadre idillique et naturelle. Aujourd’hui, pas de piscine mais un petit crachin au départ de Vevey bien vite oublié après deux heures de train avec cafés/croissants . Pour cette sortie, je n’ai pas eu beaucoup de choix pour les funiculaires que nous devions prendre. Le funiculaire de Gléresse (Ligerz) dit la Torpille en arrêt pour des travaux de révision et l’installation d’Evilard en révision complète. Finalement, nous prenons le funi de Bienne à Macolin. Après un café à un prix canon (2.50 prix OFSPO) au bar du Grand Hôtel Magglingen (pour nous Macolin) nous entamons une charmante marche jusqu’au plateau de Diesse. Nous étions 17 à cette randonnée. 12 pour la marche « douce » et 5 vaillants montagnards pour attaquer la colline au-dessus de Macolin pour finir au Spitzberg (le nôtre) ou le plus modeste Mont-Sujet.
Cette randonnée nous fait découvrir de magnifiques couleurs automnales et un superbe panorama sur les lacs de Bienne, l’île Saint-Pierre chère à Rousseau et au loin les lacs de Neuchâtel et Morat. Aujourd’hui, les alpes bernoises resteront discrètes au loin.
Après le pique-nique à Twannberg, hôtel converti en centre d’accueil pour réfugiés depuis avril de cette année, nous arrivons dans les gorges de Douanne. Gorges imposantes avec beaucoup d’eaux tulmutueuses. Le spectacle naturel est impressionnant pour un prix modeste en faveur de l’entretien du chemin, des ponts et des escaliers. Une descente soutenue avec un dénivelé de plus de 300 mètres.
Nous nous retrouvons à Twann/Douanne pour trinquer à cette belle course.
Bravo à tous et aux surtout aux plus anciens.
Jean-Michel
Je 23 oct. 2025
Lac des Chavonnes
Lac des Chavonnes remplacé par Vevey – Châtel-St-Denis
Nous étions huit courageux pour affronter une météo tempétueuse depuis Vevey jusqu’à Châtel-Saint-Denis. Le long de la Veveyse puis sur l’itinéraire de l’ancien voie de chemin de fer, la bonne humeur nous a accompagné sans faiblir.
Merci à Philippe, le régional de l’étape, qui nous a guidé judicieusement dans le choix du lieu de l’apéro comme dans celui de restaurant.
Ve 17 oct. 2025
Animation
Vendredi, le brouillard est venu jouer au yoyo pour notre IIè brisolée au chalet de Jaman. Cela n’a pas découragé les 14 membres inscrits et les membres de la commission à monter au col de Jaman. Quelques-uns ont profité de rendre visite à nos amis ornithologues, qui cette année n’ont pas logé au chalet. Nous avons profité de la chaleur du chalet pour l’apéro et le souper. Un moment de partage entre les nouveaux membres et les anciens, la découverte du chalet pour d’autres et une soirée conviviale entre clubistes. Certains sont redescendus en plaine, tandis que les autres restaient dormir.
Au réveil, le décor était tout autre ; joli levé de soleil sur les montagnes chablaisannes. Après le déjeuner un couple nous a quitté pour aller randonner dans les environs et les membres de la commission se sont mis au travail afin de recevoir la nouvelle équipe de Jaman. L’apéro a été pris sur le banc de la terrasse en admirant la Riviera et à 12h30, notre « Brisoleur » a invité toute l’assemblée à passer à table à l’intérieur. Le dessert a été servi sur la terrasse, sous un soleil de plomb.
Un grand merci à tous les membres de la commission pour le travail accompli et aux clubistes, toujours fidèles au rendez-vous de Jaman.
Je 9 oct. 2025
Château d'Oex - L'Etivaz
Départ de Vevey à 08h.00 direction Aigle/Sépey en train et bus jusqu' à la fromagerie de l' Etivaz. Café /croissant et en route !
13 participants motivés, en forme c' est pourquoi tout le monde avec les jeudistes 1. Il faut reconnaître que c'est une belle course, pâturages/forêts. En plus le temps était de la partie.
Depuis l' Etivaz montée sur le côté gauche du - Rocher du Midi - et arrêt apéro/pique-nique à l' arrivée de "l' ancienne arrivée" du téléphérique de Château d' Oex/la Braye.
Grande terrasse à côté de l' ancien restaurant fermé depuis 10 ans ou plus et personne à part nous dans la région. 12 degrés, très beau et au soleil avec superbe vue à 360 degrés !
Avons rencontré un couple de Dubai en voiture à la station intermédiaire qui cherchait le départ du téléphérique pour la Braye...... Ils avaient suivi les informations et la route sur ....Chat GPT !
Si la montée était de 700 m. la descente 900 m, plus délicate sur Château d'Oex, dans une paroi humide/mouillée/ boueuse / racines n'était pas une partie de repos !
Arrêt à la gare de Château d' Oex, pour remonter les batteries et rentrée dans nos foyers.
Je 2 oct. 2025
Lally - Châtel-Saint-Denis
Participants : 13 personnes dont une dame, chef de course Roland Piguet.
La journée débute par le déplacement en train de la gare de Vevey à la halte de Lally. Puis nous nous retrouvons devant un café au 1209 pour bien débuter la journée. Une fois revigorés par cette pause dans un environnement chaleureux, nous nous mettons en route en direction des Tenasses, Prantin. L’air est frais, c’est normal pour la saison, le ciel couvert. Après ce passage en ces endroits marécageux, la plus grande partie du parcours se fait sur des routes asphaltées. Il y a maintenant la descente vers la passerelle de Fégire où l’on retrouve un terrain plus glissant mais facilement maîtrisable. Après la pause de midi, marche en direction des Paccots puis descente sur Châtel-St-Denis. A la fin de cette journée nous passons sur un chemin fraîchement aménagé avec des copeaux de bois, tout en longeant la Veveyse, une fin de parcours sympathique que nous avons du plaisir à découvrir et accompagnée par le retour du soleil.
Je 25 sept. 2025
Schwarzsee - Charmey
Schwarzsee-Charmey - Jeudi 25 septembre 2025 - Transports publics.
Participants : 11, dont 2 dames. CdC Peter Sonderegger, jeune Gruérien (il habite La Roche).
Météo : temps couvert mais pas trop, sans pluie.
Terrain : sentiers humides, parfois gras dans les pâturages, mais chemins carrossables la plupart du temps. T2.
Jeudistes 1 : ils ont passé par le sommet de la Patta, 1616 m, effectuant environ 4h20 de marche.
Jeudistes 2 : ils ont franchi le col de la Balisa, 1412 m, en marchant environ 3h30.
Un concert de 21 cors des Alpes a accueilli les randonneurs au Lac Noir (Schwarzsee Bad). Sympa ! Après cet inattendu accueil en musique, en route, par deux parcours différents, bien balisés dans le Parc naturel régional Gruyère Pays d’Enhaut. Permettant de passer du district de la Singine à celui de la Gruyère, ils sont plaisants à découvrir, en cette fin de saison d’estivage, quand les chalets se préparent pour l’hiver. Les itinéraires empruntés passent près de la Chartreuse de la Valsainte, blottie au fond du vallon du Javroz. Seul monastère de l’ordre des chartreux en Suisse, fondé en 1295, il héberge une quinzaine de moines qui font une promenade en montagne tous les lundis. Les jeudistes, fondés en 1938, sont beaucoup plus jeunes et, pas encore attirés par la spiritualité cloîtrée, réalisent une revigorante balade dans la nature tous les jeudis !
Je 11 sept. 2025
Riederalp - Riederhorn
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Sa 30 août 2025
Clubistique 2025 à Uri
COMPTE-RENDU DE LA CLUBISTIQUE À URI 30.8-5.9.25
Samedi 30 Août :
Or voici donc une pimpante équipe de jeudistes partie de Vevey à 7:34 …et ramassant au passage quelques participants supplémentaires, qui à Chexbres, qui à Palézieux ou à Fribourg, où nous nous retrouvons à 16 pour 7 jours de virée en Suisse centrale ! Le train nous mène d’abord à Lucerne, où nous faisons une première halte à 10h. au « Piaf », café au rez-de-chaussée du KKL, pour le traditionnel café-croissant matinal (et où j’en profite pour servir une première golée de génépi fabriqué peu avant avec le génépi récolté lors de la course du Mont-Fort !).
Nous prenons ensuite un train passant à Art-Goldau et Schwytz avant de nous poser à Brunnen, où nous pique-niquons au port au bord du Lac des Quatre-Cantons, en attendant notre bateau qui nous conduit à Treib, un superbe bateau à vapeur avec roues à aubes, le « Uri ». Nous sommes sur les traces des fameux trois Suisses des origines et prenons un café sur la terrasse d’un très vieux restaurant, au bord du lac, au milieu d’un paysage magnifique !
Puis nous entamons le parcours qui nous conduit à la prairie du « Rütli », qui entièrement à pied, qui en funiculaire jusqu’au Seelisberg, avec descente vers la mythique prairie nationale… Après une bière et un café Lutz pour certains, nous reprenons le bateau jusqu’à Flüelen, en passant près de la tout autant mythique chapelle de Tell, avant de débarquer au bout du lac et de rejoindre Altdorf en bus, puis notre hôtel, le « Goldener Schlüssel ». Ayant pris possession de nos chambres, nous rejoignons pour l’apéro le restaurant d’en face, le Lehnof, où nous prendrons tous les soirs notre repas, le restaurant de l’hôtel étant en vacances. Ce soir-là, vu le lever prévu très tôt le lendemain, nous ne sommes qu’une équipe à rester à jouer aux cartes...
Dimanche 31 Août :
Nous sommes debout dès potron-minet pour prendre le bus à 7:34 qui nous monte au col de l’Oberalp où nous arrivons peu avant 9h., histoire de ne pas rater notre café-croissant matinal et à 9:30, nous nous séparons, les 1 pour monter au Pazolastock et de là redescendre jusque vers le lac officiellement reconnu comme la source du Rhin antérieur, le « Lai da Tuma », sur territoire des Grisons (notre course nous fait alterner le territoire d’Uri et des Grisons) et de là, retour au col de l’Oberalp, alors que le groupe 2 prend un joli chemin montant au début puis descendant gentiment vers Nätschen, sur la route d’Andermatt à l’Oberalp.
Je suis monté avec les 1 au Pazolastock. Belle montée, par un temps frais et radieux, idéal pour la marche, sur un excellent chemin répartissant bien l’effort, ce qui est utile lorsqu’on part de 2000 m. d’altitude pour atterrir à 2739 m. ! Sommet atteint de manière échelonnée autour de 12h., sur une vaste bosse herbeuse où les nombreux promeneurs du dimanche trouvent ainsi un ample espace pour se répartir et pique-niquer (j’en ai profité pour récolter encore un peu de génépi, en vue de la prochaine clubistique !).
La descente réserve quelques surprises: une remontée jusqu’à 2742 m. après une courte descente, avec astreignante escalade de blocs de rochers, puis raide dérupe jusqu’à la Badushütte où nous avons siroté des boissons rafraîchissantes bienvenues, avant de plonger sur un sentier raide et rocailleux, d’abord vers le lac-source du Rhin, puis plus bas jusqu’à rejoindre un sentier plus ou moins plat qui nous reconduisait à notre point de départ ! Bilan: 7h. 30 de rando. dont 5h. 30 de marche pure, une rude affaire pour la première excursion de la semaine ! Mais beau circuit, où nous avons pu constater que la végétation avait déjà largement pris ses teintes automnales (snif, pour un 31 août !).
Re-rafraîchissements à l’Oberalp, avant de reprendre trains puis bus qui nous ont reconduit à Altdorf à 18h. 45 (1 h. après l’arrivée du groupe 2), nous contraignant à repousser le repas du soir à 20h., vu notre retour à 18h. 45… Repas dans un restaurant italien: dimanche oblige, le Lehnof est fermé, il fallait trouver un troquet ouvert. Celui-ci nous confirme que la restauration n’est pas bon marché en Suisse centrale… On nous facture par exemple …5.50- le pichet d’un litre d’eau du robinet !
Demain, la météo n’est pas excellente, surtout depuis courant d’après-midi: nos GO, Aurèle et Peter, décideront sur le moment où on ira marcher. Rdv pour le petit-déjeuner à 8h. Et d’ici là: défatiguons-nous de cette grosse journée de marche !
Lundi 1er Septembre :
Vu la météo déplorable, nos GO ont choisi de nous lancer sur les chemins de la région, donc départ de l’hôtel à pied pour rejoindre le bout du lac, à l’opposé de Flüelen. Jusqu’au lac, le parcours n’est pas franchement bucolique, le long de la voie de chemin de fer puis près de l’autoroute, mais on a assez vite rejoint le lac, vers un restaurant où un café matinal s’impose…
On se trouve à l’entrée d’une réserve, les « Grangettes » locales, qu’on traverse ensuite jusqu’à Flüelen. On admire le magnifique travail des « indigènes » qui ont fait un remarquable aménagement des lieux entre parties inaccessibles, chemins et petites plages aménagées et observatoires de la faune avicole, dans l’un desquels on a pris l’apéro en compagnie d’un canard très entreprenant qui trainait dans nos pattes en espérant notre aumône… Les rives avec roselières ont en outre été sauvées de l’érosion des berges par l’aménagement d’îlots et autres digues créées avec les déblais du creusement des tunnels du Gothard: judicieuse idée ! Qui va être poursuivie ces prochaines années avec le creusement du deuxième tube du tunnel autoroutier.
Nous avons ainsi pu trouver un bel endroit où pique-niquer, toujours au bord du lac, avant de rejoindre Flüelen et rentrer à Altdorf en longeant la montagne sur un joli chemin le long d’un ruisseau, tout heureux d’échapper à la pluie jusqu’à notre arrivée! La montagne de flotte annoncée n’a donc même pas accouché d’un souriceau: on est rentrés tout secs et avec une bonne partie de l’après-midi devant nous. Ça pourrait paraître peu glorieux comme marche pour une semaine clubistique, mais après la grosse descente de la veille, nous étions heureux de ménager la moindre nos genoux, et les terrasses de bistrot, siestes et autres parties de cartes ont achevé de remplir agréablement l’après-midi jusqu’à l’apéro du soir !
On attend une meilleure météo pour demain et une rando plus solide !
PS: j’ai profité de cet après-midi pour « visiter » Altdorf: déception ! Presque pas de ville (9’800 habitants) et partie ancienne assez indigente. Il faut dire que la ville a connu 3 incendies complètes durant on histoire… On voit par ailleurs qu’Uri n’a connu la même prospérité que Schwytz par exemple: à l’exception de quelques maisons patriciennes et un patrimoine religieux à peine digne de ce nom, ce canton est petit (38'000 habitants), plutôt pauvre ; il faut dire que sa géographie très tourmentée, sauvage, l’exiguïté de la vallée de la Reuss entre son embouchure à Flüelen et Göschenen, n’ont pas favorisé un développement impressionnant. Je suppose que les bénéfices de la route du Gothard, à l’origine de la Confédération, n’ont dû profiter qu’à un tout petit nombre de gens.
Mardi 2 Septembre :
Ce matin, réveil tranquille pour un départ en bus à 9:14, direction montagnes d’en face, le bus quittait le bord du lac pour nous mener à Isenthal. On regardait d’un air dubitatif la roche tranchée comme d’un grand coup de couteau qui marquait l’entrée dans la « vallée », nous demandant comment on pouvait monter là et ce qu’il pourrait bien y avoir en haut de cette tranchée… et de fait, le bus s’est engagé sur une route raide et étroite, taillée dans le roc, sur laquelle il ne paraissait pas possible de croiser 2 véhicules. On s’est rapidement élevé au-dessus du Lac des 4-Cantons, et après 5-10 minutes dans un paysage sombre et sauvage en diable, on a émergé vers un fond de vallon pas bien large, mais dans lequel il y avait bel et bien un gros village avec église et tout, qu’on a dépassé pour nous arrêter encore un peu plus haut.
À ce point partait une sorte de téléphérique de fortune, d’une capacité de 3 personnes, moyen de transport qu’ont utilisé nos 6 jeudistes 2, pendant que nous autres montions à pieds sur un sentier plutôt raide. Nous sommes ainsi passés de 800m. D’altitude à environ 1200m. en moins d’une heure, alors que nos 6 « motorisés » nous avaient devancé. Depuis la grosse ferme qu’il y avait là-bas, on a repris l’ascension jusqu’à atteindre une crête qu’on a suivi jusqu’au point le plus haut, à 1413m. d’altitude, où nous avons pris l’apéro, sauf quelques-uns qui n’avaient pas attendu…
Hélas, le temps n’était pas au beau, et s’il ne pleuvait pas, nous étions dans le brouillard, donc aucune vue. Nous avons donc repris notre route, en longeant une crête en dents de scie jusqu’à entamer une descente assez raide en forêt. Celle-ci a été pour moi l’occasion de faire une abondante moisson de chanterelles énormes et de pieds de mouton, certainement plus de 2 kg.
Au sortir de la forêt, nous étions sur un magnifique pâturage d’un vert parfait et taillé aux ciseaux… au milieu duquel une grange nous tendait les bras pour y faire halte, devant un paysage de rêve: nous surplombions le lac des 4 cantons, de Brunnen à Flüelen, et même jusqu’à Altdorf. Après un second apéro et pique-nique, nous avons repris notre route, ponctuée par une descente en télécabine « paysanne » (voir photos plus tard) sur un bout du trajet pour quelques-uns (dont moi, pour le plaisir du folklore).
De retour à Isenthal, nous y avons pris un verre en attendant le car postal qui nous a ramenés à bon port.
Hélas, malgré mes arguments les plus brillants, il n’y a pas eu moyen de convaincre le cuisinier du restaurant de nous préparer pour le lendemain une petite sauce aux champignons sur les Bratwursts prévues au menu !…
Ce soir-là, l’apéro est offert par Maurice pour ses 80 balais !
Mercredi 3 Septembre :
Ce matin, départ en bus à 8:14 pour Amsteg, changement de bus pour monter dans le Maderanertal jusqu’à Bristen, où on a pris une télécabine jusqu’à une altitude de 1400m environ.
Maderanertal : encore une de ces vallées d’abord horriblement escarpées, dont on se demande comment on a réussi à y construire une route pour accéder plus haut, là où les humains se sont implantés et ont implanté leurs maisons, aménagé des alpages vertigineux …et construit force téléphériques ! Uri: le canton où il y a, paraît-il, le plus de téléphériques en Suisse…
Mais reprenons notre récit: Là, nous nous sommes séparés, les 1 et les 2: ces derniers se sont rendus à plat jusqu’au joli lac de Golzern, histoire de s’y baigner, avant de se faire une longue trotte à flanc de vallée, avec des hauts et des bas, puis de descendre 500m. de dénivelé dans une autre cabine… de fortune, où il suffisait de mettre de l’argent au bon endroit pour permettre à 4 personnes de descendre… Après la baignade, ils se sont installés sur une terrasse, d’où ils ont vu passer un groupe de chasseur traînant dans une carriole un cerf imposant qu’ils venaient d’abattre. Au retour, avant de reprendre le bus, ils sont tombés sur un grand drap où on avait affiché l’annonce qu’une Rose-Marie fêtait là ses 60 ans. Notre collègue Albert en a profité pour prendre de ses nouvelles, l’embrasser avec ses meilleurs vœux, …avant de profiter de la présence d’une épicerie locale pour acheter une boîte de « Merci » qu’il est allé lui offrir !... (aux dernières nouvelles, ils ont déjà échangé des messages…).
Les 1, nous sommes partis directement depuis l’arrivée de la première cabine droit en haut: ça montait particulièrement sec, et sans fléchir ! Nous avons mis environ 1:15 pour monter ainsi 630m. de dénivelé ! Depuis là, il nous restait une bonne heure à flanc de montagne, et encore un chouïa de montée, pour arriver à la Windgällenhütte, jolie cabane qui n’appartient pas au club alpin, mais au club alpin académique de Zurich. Nous y avons mangé soupe et tartes aux pommes pour accompagner notre pique-nique, puis sommes redescendu par un autre sentier un peu moins pentu jusqu’au même lac que les autres, où nous avons quand-même pris le temps, pour 2 d’entre nous, de nous tremper les pieds, alors que dans le groupe 2, Aurèle et Pierre-André s’y sont carrément baignés entièrement (diable, à 14°…) !
Pour nous les 1, nous avons rejoint la cabine de la montée pour redescendre à Bristen et y reprendre la poste en retour: il y avait tellement de monde qui attendait ce petit car que nous étions certains que nous ne pourrions pas tous y entrer, eh bien si ! Et même nos 7 jeudistes 2 du jour, qui nous rejoignaient quelques haltes plus loin ! Mais alors, serrés au point que plus personne ne pouvait remuer dans cet espace et que nous n’avons toujours pas compris comment les freins pouvaient encore fonctionner sur une route aussi raide !
Arrivée malgré tout à l’hôtel à 17:50, bien fourbus. Mais encore une fois: belle journée de marche, paysages magnifiques et tellement sauvages, avec des pentes qu’on ne retrouve même pas en Valais… Des pâturages proches de la verticale, mais tondus très proprement… Comment ? Mystère (et machines adaptées)… Mais on a pu apprécier: on est monté droit en haut de ces pâturages et on pouvait à peine poser les talons par terre…
Jeudi 4 Septembre :
Nouvelle journée de randonnée, cette fois-ci dans la région du col du Klausen. Départ du bus à 7:44. Nous avons laissé en route le groupe 2 à Brügg, qui montait de là en télécabine sur les hauteurs à Biel-Kinzig alors que de notre côté, les 1, nous sommes montés jusqu’au col du Klausen, vers 1900m. d’altitude. Là nous avons pris un café à l’hôtel du col avant de partir à l’horizontale en sens contraire de la route, pour parcourir le « Hohenweg » qui surplombe la vallée à une altitude moyenne de 1800m. Un joli chemin, route forestière pendant une première partie jalonnée de jolis chalets d’alpage, puis sentier plus « en montagnes russes », rejoignant parfois des segments de forêt, mais en général dans les pâturages, jusqu’à quitter le chemin pour redescendre jusqu’au restaurant de Ratzi (altitude de 1500m.), au terminus d’une télécabine qui nous a ramenés au village de Spiringen, où nous avons repris le bus qui nous a conduit «a la casa ». La virée a finalement signifié dans les 3:30 de marche sans les pauses, moins de 300m de dénivellation ascendante pour environ 600m. de dénivelé négatif, et 11 km. de marche: un parcours plus « tranquille » que celui de la veille, parcouru sans précipitation.
Pendant ce temps, le groupe 2, plus nombreux (9), avait rejoint par télécabine également le Hohenweg, et eux ont « remonté » la vallée en venant théoriquement à notre rencontre. Dans les faits, leur parcours plus court les a amenés à Ratzi plus tôt que nous, et nous les avons juste croisés à notre arrivée, alors qu’ils reprenaient une cabine pour profiter, au retour, de faire halte à la descente dans un village où ils ont rendu visite à un petit musée consacré à Guillaume Tell.
Mais nous étions tous de retour à l’hôtel vers 16h. Et la pluie ne nous a rejoint qu’en soirée. Nous ignorons par contre ce qui se passera demain matin, où une brève balade était encore à l’agenda, mais ça dépendra du temps qu’il fera, la météo n’étant point bonne. Départ ensuite de 13:29 pour la gare et le trajet de retour, qui devrait nous ramener à Vevey vers 17h. 30.
Vendredi 5 Septembre :
Ce matin nous a vu nous lever avec une pluie battante : on peut profiter de citer le gag suivant : « Il pleut des chats : tous nos brochets sont des truites » (à prononcer avec l’accent suisse-allemand !). Donc nécessité de renoncer au projet initialement prévu : monter en téléphérique (une fois encore) au-dessus d’Altorf pour une courte marche matinale. Nos GO nous proposent qqch de plus modeste : prendre le bus pour Flüelen et de là, marcher le long du lac, sur la Voie suisse, jusqu’à la chapelle de Tell d’où on reviendrait en bateau. Peu d’entre nous sont motivés de se joindre à nos GO et ce n’est qu’à 9 que nous partons à Flüelen, et depuis l’arrêt de bus, la pluie redouble, accompagnée d’un vent soufflant en rafales. Après avoir longé toute la localité le long du lac, nous arrivons à un camping où la présence d’un « café » est signalée, et …nous renonçons à aller plus loin, nous abritant sous un toit à l’extérieur où l’on nous sert un café, assis sur des canapés douillets… Après cette « pause », on décide de reprendre le bus en retour sur Altorf, où nous échouons dans un restaurant face au « Telldenkmal », pour y « taper le carton » jusqu’à midi, manger une assiette avant de retourner à l’hôtel récupérer nos bagage et effectuer le voyage de retour.
De fait, nous avions déjà perdu 3 jeudistes, partis prendre le train dès le matin, et 2 autres s’étant rendu à Lucerne pour visiter une exposition de peinture. C’est donc en comité réduit que nous rejoignons le train pour rentrer en plusieurs étapes, semant au passage, comme à l’aller, les jeudistes résidant hors de Lausanne. C’est à 17h. 26 que les survivants du voyage entrent en gare de Vevey.
Mais hormis cette journée pluvieuse, nous pouvons dire que nous sommes rentrés enchantés de cette magnifique semaine de marche sur les traces des origines profondes de la Confédération, et j’en profite, une fois encore, pour remercier chaudement Aurèle Vuadens et Peter Sonderegger de nous avoir mitonné une superbe semaine avec de belles excursions, pour avoir tenté de ne pas trop séparer les groupes de jeudistes 1 et 2, et d’avoir fait face avec succès à tous les imprévus d’intendance et de météo. Nous sommes en outre tous rentrés en bonne santé : aucun pépin de ce côté !
Rendez-vous donné à tous pour la clubistique 2026, dont nous attendons la proposition de projet lors de notre prochaine AG de début novembre prochain !
Je 21 août 2025
Cabane des Marindes
- Plus de 700 m de dénivellation
- Au moins 4 heures de marche
Je 14 août 2025
Gros Perré
Le Gros Perré 2208 m
La Chaîne du Vanil Noir, culminant à 2389 m, sépare la Gruyère fribourgeoise du Pays d’Enhaut vaudois. Elle se compose de sept sommets, du nord au sud, qui sont le Vanil Noir, Le Vanil de l’Ecri et la Pointe de Paray. Puis le Gros Perré, entre Château d’Oex et Granvillard. Suivent au SE le Vanil Carré, Pra de Cray et la Pointe de Cray.
C’est sur le sommet du milieu que le CdC Peter Sonderegger a conduit une dizaine de randonneurs en cette veille de l’Assomption. 940 m de dénivellation, T3+ vers la haut, attendaient les vaillants jeudistes, qui ont passé par le caractéristique lapia de Tsavas, tandis que sept autres vaillants ont marché en plus basse altitude.
Vaillants ? Oui, par cette journée caniculaire, ensoleillée mais brumeuse, avec quand même des sommets bien reconnaissables, comme le Moléson/Teysachaux d’un côté et Rübli/Gummfluh de l’autre, avec la Sarine des deux côtés ! En résumé, journée bien remplie pour des clubistes ayant conservé bon pied, bon œil !
Note : la trilogie Dents de Broc, du Chamois et de Bourgo, ainsi que Brenlaire et Folliéran, autres joyaux des Préalpes fribourgeoises, peuvent être considérés comme faisant partie du massif du Vanil Noir.
Je 7 août 2025
Lacs Blanc et Chesery (région Mont Blanc)
Bain de foule dans la Réserve naturelle des Aiguilles Rouges de Chamonix
Le départ très matinal en transports publics et/ou l’éloignement (relatif) du site prévu ont-ils dissuadé des jeudistes ? Finalement cinq randonneurs (dont une dame) ont parcouru ce beau circuit panoramique, en 4 heures et demie de marche, en bénéficiant d’une météo estivale parfaite. Parvenue aux Praz-de- Chamonix avec l’express du Mont Blanc, l’équipe du CdC Jean-Pierre Pintozzi (étoffée par trois New-Yorkais) a pris le télécabine de la Flégère.
De la station supérieure, 650 mètres de dénivellation pour parvenir à un lieu touristique très fréquenté : le Lac Blanc, 2359 m (il y en a deux en fait). Beaucoup de monde, comme une procession ou un pèlerinage ! Puis crochet aux Lacs de Chésery avant de revenir au point de départ, avec toujours une vue superbe sur le Massif du Mont Blanc. Bref panorama, du NE au S : les glaciers du Tour, d’Argentière, la Mer de Glace, les Bossons.
Du col de Balme à l’Aiguille du Goûter se présentent des glaciers en souffrance, couronnés par des sommets prestigieux que les jeudistes ont identifiés avec plaisir et dont la liste ne sera pas établie ici, faute de place ! Constatation intéressante : chiens interdits et baignade non autorisée. C’est justifié, vu le surtourisme observé ! C’était quand même une belle course !
Je 31 juil. 2025
Miex - Torgon
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Me 23 juil. 2025
23 -24 juillet = 2 jours Cabane Mont-Fort 2457m 1
Au sommet du Mont Fort à 3330 m et à sa cabane à 2457 m.
Exceptionnellement, la sortie des jeudistes du 24 juillet 2025 s’est transformée en une excursion de deux jours, avec une nuit à la cabane du Mont Fort qui fête ses 100 ans. Suggérée et organisée par Pierre Savary, ce fut, grâce aussi à des conditions météorologiques plus favorables que prévu, une réussite absolue pour les 12 participants. Le mercredi, sans grands efforts puisque les remontées mécaniques nous ont transportés jusqu’au sommet, nous avons profité d’un grand soleil et d’une vue magnifique sur presque tous les 4000 de Suisse. Il n’en manque que quatre selon une information fournie là-haut.
Nous nous sommes donc retrouvés toutes et tous à la gare de Vevey avant huit heures et le déplacement s’est fait dans la bonne humeur. Nous avons reçu des billets gratuits à la gare du Châble et les plus jeunes participants (77 ans et moins) ont acheté un supplément à 22 francs pour aller jusqu’au sommet du Mont Fort. Depuis le col des Gentianes, la marche jusqu’à la cabane était très courte. Un seul des nôtres, que je ne dénoncerai pas, a regretté d’y arriver …à la descente.
Nous avons pris nos chambres après que les fins becs aient pu déguster des desserts aux framboises et aux myrtilles. Une mercrediste particulièrement généreuse a offert l’apéro. Le repas du soir était simple et excellent mais entaché de ce qui fait le drame du tourisme en Suisse…à des prix absolument surfaits : 70.- pour une assiette de maïs sans viande et un petit déjeuner tout simple, 53 francs pour une bouteille de rouge très convenable, mais pas exceptionnelle. Cela a gâché la bonne humeur de notre chef de course. Puisque nous parlons d’argent, ajoutons que les nuitées nous ont été offertes par la Section, à l’occasion de ce centième anniversaire.
Le jeudi matin ceux qui avaient décidé de descendre jusqu’à Fionnay par le lac de Louvie se sont levés à 6 heures. Les autres vers 7 heures. La montée du brouillard et d’autres circonstances ont diminué le groupe 1 à quatre participants. Ils sont arrivés plus tard que prévu au Châble à cause du bus. Dès lors tous les autres ne les ont pas attendus et ont organisé le retour du Châble à Vevey à leurs frais parce que Pierre avait le billet collectif.
Qu’avaient donc fait ces jeudistes 2 ? Ils ont quitté le site vers 8h30. Un groupe attendait derrière la cabane, un autre à la table du restaurant, deux autres s’étaient retirés sur leurs lits négligeant l’heure de départ dont ils n’avaient pas entendu parler. Enfin regroupés, la promenade le long du bisse jusqu’aux Ruinettes fut un vrai plaisir. Ils ont pu profiter d’une exposition de photos qui retrace la construction de la cabane…mais à l’envers, de l’inauguration à la présentation des plans. Le brouillard jouait à cache-cache.
Arrivés aux Ruinettes, toutes et tous décidèrent d’utiliser les télécabines. Hélas, pour plusieurs, les cartes n’ont pas fonctionné. Fâchés, ils ont décidé de descendre à pied jusqu’à Verbier. Les plus chanceux ont trouvé une bonne bouteille dans le sac de Philippe et Bernard en a trouvé une presque aussi bonne au distributeur automatique. Il fallait bien passer le temps gagné grâce aux installations mécaniques. Lorsque l’apéro et le dîner ont été terminés, les marcheurs nous ont rejoints et nous sommes descendus au Châble pour attendre le groupe 1. Mais nous avons fini par les abandonner à leur sort.
Pierre Savary nous a communiqué les informations suivantes sur la course du groupe 1 : 5h 20 mn de marche de la cabane Mont Fort à Fionnay, en passant par le col Termin à 2648 m et le lac de Louvie à 2214 m, avec ses écuries à voûte exceptionnelles et sa cabane hospitalière. Le temps de marche annoncé par les indicateurs du sentier T4 (facile) puis T3, est celui effectivement réalisé par les 4 randonneurs. Brouillard intermittent, comme la faune (bouquetins et marmottes), mais une flore bien présente (génépi par exemple). Retour à Vevey selon l’horaire prévu. Il a fallu attendre longtemps le bus qui n’est descendu qu’à 16h08. Course recommandable !
Merci à Pierre Savary qui s’est donné infiniment de peine pour organiser cette virée de deux jours pleinement réussie et lors de laquelle le rédacteur de ces lignes a eu l’occasion, pour la première fois à 87 ans, de dormir dans une cabane du CAS.
Pierre Aguet
Je 17 juil. 2025
Lac Taney et Mont Valeur
Le Flon Miex - Mont Valeur à 2150 m d’altitude en passant par le lac Taney; c’est le parcours d’un ‘’ octuor ‘’ de jeudistes qui ont atteint ce sommet; situé sur la crête entre Mont Gardy et Grande Jumelle il offre une vue plongeante sur le Léman. Des bouquetins semblaient nous narguer près de l’alpage La Combe avant que nous gravissions la rude dernière pente,ensuite quel plaisir d'admirer le Léman ! Le 2e groupe, lui, a sillonné la région du lac; l’un des participants s’offrant en plus une baignade. Chouette journée !
Je 10 juil. 2025
Hauts d'Evolène
Je 3 juil. 2025
Le Walighürli en boucle
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Je 26 juin 2025
Lauenen - Geltenhütte
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Je 19 juin 2025
Dent de Hautaudon
Dent de Hautaudon 1871m
Temps ensoleillé et chaud. Vue dégagée, brumeuse dans le lointain. 13 participants au total.
Point de départ identique pour les Jeudistes 1 et 2 : Les Cases.
Jeudistes 2 : 600 m de dénivellation pour remonter la combe de Jaman, fleurie en ce début de saison d’estivage, jusqu’à la gare MGN éponyme.
Jeudistes 1 : 850 m de dénivelé au total pour faire l’ascension de la Dent de Hautaudon, en passant par l’alpage de Chenaussanne, propriété de PRO NATURA. Le sentier, inexistant sur la carte topographique actuelle, a vu la nature reprendre ses droits et il disparaît parfois sous la végétation exubérante. Les deux chalets de Hautaudon n’existent plus et des vestiges de murs marquent leur emplacement. Des filets de parcs à moutons, maintenant inutiles, sont encore entreposés à certains endroits. La vue de la Dent de Hautaudon est superbe, avec la Dent de Jaman plein ouest qui partage le lac Léman en deux. Une sente, bordée par des paradisies faux lis, permet de rejoindre le col de Bonaudon, d’où nous observons de nombreux grimpeurs jouer les équilibristes sur les Gais Alpins, comme nous naguère…
Jeudistes 3 : ayant fait une incursion jusqu’aux grottes de Naye, ils ont attendu les plus jeunes à la Buvette de Jaman, où l’accueil est fort sympathique par ailleurs.
Retour en train tous ensemble. Les places réservées nous ont permis d’admirer la vue qui, comme l’a écrit Emile Javelle, est « un de ces spectacles devant lesquels on pense tout naïvement qu’on est heureux d’être au monde et d’avoir de bons yeux ».
Je 22 mai 2025
Gorge de l'Avançon
Les gorges de l'Avançon de Nant, impétueuse en ce jour de pluie abondante, serpentent entre parois rocheuses spectaculaires façonnées par l'eau du torrent. Durant toute la montée depuis le Bévieux jusqu’aux Plans-sur-Bex nous avons traversé une végétation luxuriante agrémentée par le glouglou fracassant de la rivière encaissée avec pique-nique sur une conduite d’eau et sous la conduite experte d’Aurèle.
Je 15 mai 2025
Le Creux-du-Van
Nous avons débuté notre randonnée au cœur du Val-de-Travers dans le village de Noiraigue. La randonnée débute par le sentier des 14 contours à l’ombre dans la forêt. Après les derniers lacets l’on découvre un panorama grandiose : le cirque du Creux-du-Van fait de couches de roches calcaires, résultat de milliers d’années d’érosion due à l’eau, au gel et à la glace. Le nom « van » signifie rocher en celte mais en cette journée du 15 mai on pensait plutôt à « vent » tant celui-ci soufflait fort.
Après avoir longé la falaise de 200 mètres de haut, et rencontré des bouquetins pas farouches du tout, nous sommes descendus vers la ferme Robert où nous avons retrouvé nos compagnons du groupe 2. Ensuite la balade continue en direction de Noiraigue où nous avons repris le train en direction de Vevey.
Je 8 mai 2025
Le long du Nozon
Nous étions neuf plus un passager clandestin ce Jeudi 8 Mai dans les sous-bois de la Sarraz. La remontée de la vallée d’Engens, inondée par les pluies de la veille, n’a pas entamé la bonnne humeur générale. Depuis le haut de la falaise, sous le bec de l’aigle, la traditionnelle bouteille de vin a ragaillardi les Jeudistes.
Une fois descendu au Nozon, un promeneur solitaire nous a conseillé une échappée vers la cascade du Dard. Le spectacle aquatique valait le détour et les estomacs ont dû patienter leur juste rétribution.
De retour à la Sarraz, c’est au pied du beau château éponyme que nous avons apprécié un dernier café avant de reprendre le train pour Vevey. Hervé a alors remercié toute l’équipe pour la bien agréable journée écoulée .
Je 1 mai 2025
Basse-Gruyère, rive gauche du lac
En 1948, la construction du barrage de Rossens a permis la réalisation du lac artificiel de plaine le plus grand de Suisse.
En ce jour de 1er mai nous prenons d’abord un café à la Chocolaterie de Broc et ensuite nous parcourons le sentier du Lac de La Gruyère qui suit les berges de ce plan d’eau au plus près de ses rives. Entouré de collines verdoyantes et de forêts, le Lac de la Gruyère nous séduit, malgré son niveau très bas dû au turbinage, par son cadre préservé et son atmosphère paisible.
Après le pont de Corbières nous nous dirigeons en direction de Vuippens et ses légendes gruériennes de géants ou de sorcières. C’est dans ce village et ses 2 châteaux que nous reprenons le bus pour Vevey.
Je 24 avr. 2025
Villarlod - Gibloux - Favargny-le-Grand
Parcours varié et intéressant, fleuri au printemps, parcouru par une douzaine de randonneurs (dont 4 dames !)
Première étape : rendez-vous au Chevreuil à Villarlod, restaurant remis à neuf, faisant une bonne impression !
Premier point d’intérêt : près de l’imposante église une instructive plaque en molasse et un panneau explicatif rappellent un épisode de la Seconde guerre mondiale, quand des soldats polonais internés en Suisse furent hébergés quelque temps, en 1944, au village.
En montant au Gibloux, on a pu constater que Villarlod est aussi une station de ski, avec des remontées mécaniques mises en service quand, hélas rarement, la neige reste durablement à cette basse altitude. Au sommet, 1206 m d’altitude, on a gagné encore 37 m en montant 198 marches pour accéder à la terrasse publique de la tour de télécommunication du Gibloux, point de vue remarquable, même en ce jeudi couvert, heureusement sans pluie.
La fontaine à Catillon ? C’est une petite source, avec une stèle de marbre blanc, juste en-dessous de la place de pique-nique, qui évoque le souvenir de Catherine Repond, condamnée pour cause de sorcellerie. Pactiser avec le diable est passible de la peine capitale ! La Catillon fut condamnée au bûcher après strangulation. L’exécution de cette pauvresse de 68 ans eut lieu le 15 septembre 1731 au Guintzet à Fribourg.
Puis un joli sentier empruntant la crête, où des blocs erratiques, marqués conglomérat de Vallorcine, sont visibles, a mené les randonneurs tout contents à Farvagny, non sans un arrêt à Notre Dame de la Salette, sur les hauts de Vuisternens-en-Ogoz. Cette jolie chapelle témoigne de la présence de la religion catholique dans ces districts fribourgeois de la Glâne, de la Sarine et de la Gruyère qui se rencontrent au sommet du Gibloux.
Je 10 avr. 2025
Payerne - Musée de l'aviation
La journée commence par un café dans une excellente boulangerie de Mézières, pousuivie par une très belle ballade autour de Lucens et son château pour se terminer par une visite du musée de l’aviation de Payerne. Visite commentée par un membre de notre groupe, François guide au musée, qui a rendu cette visite passionnante. Merci.
Cerise sur le gâteau, une démonstation de la patrouille suisse, presque rien que pour nous.
Je 27 mar. 2025
Autour de Marly
La Gérine - Perle de rivière selon le WWF
But de notre sortie, les gorges de la Gérine.
A l’exception de quelques aménagements en aval, la Gérine a pu conserver une bonne partie de son caractère naturel. Ce cours d’eau, l'un des plus sauvages de Suisse, présente des habitats de rivière en tresse et de forêts alluviales particulièrement bien conservées, ce qui lui a valu le classement en tant que perle de rivière par le WWF Suisse.
La rivière prend sa source dans les Préalpes, sur les contreforts du Kapberg, de la Patta et de la Berra. Ses nombreux affluents lui fournissent une charge sédimentaire importante. La Gérine a une dynamique très active et s’écoule en tresses à de nombreux endroits. Cette dynamique crée des habitats naturels pour diverses espèces parmi lesquelles l’éphéméroptère, la truite de rivière et le chabot commun. (Source WWF).
Je 23 jan. 2025
De Saint-Sulpice à Echichens par la Morges
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Je 9 jan. 2025
Châtel - Rogivue - Maracon - Châtel-Saint-Denis
Course passablement arrosée.
Je 12 déc. 2024
Les 3 Rivières
Nous étions 12 à nous joindre au chef de course Maurice Gachet pour une sortie « 3 rivières » en Gruyère, sa région natale. Ayant lancé un regard nostalgique en direction du Niremont (souvenirs, souvenirs) depuis le train et bénéficiaires d’un café-croissant offert par Maurice (pour qui le café est toujours indispensable), nous sommes partis sous un soleil éclatant depuis la gare de Gruyères pour longer la Sarine, atteindre la chapelle Notre-Dame des Marches (18ème siècle, source d’inspiration pour Joseph Bovet), profiter de l’apéro peu après et de prendre un magnifique plat du jour à L’Etoile d’Or, restaurant flambant neuf au centre sportif de Broc. Pour terminer une sortie modérée avec peu de dénivelé, nous avons longé la Trême et l’Albeuve pour rejoindre la gare de Gruyères et boucler notre escapade de 8.5 km environ.