Courses
Vous voulez connaître les courses, les voici!
- Description des groupes et cotations
- Voir aussi les sorties Formation
- Checklistes - infos pratiques
- Calendrier
Je 22 mai 2025
Gorge de l'Avançon
Les gorges de l'Avançon de Nant, impétueuse en ce jour de pluie abondante, serpentent entre parois rocheuses spectaculaires façonnées par l'eau du torrent. Durant toute la montée depuis le Bévieux jusqu’aux Plans-sur-Bex nous avons traversé une végétation luxuriante agrémentée par le glouglou fracassant de la rivière encaissée avec pique-nique sur une conduite d’eau et sous la conduite experte d’Aurèle.








Je 15 mai 2025
Le Creux-du-Van
Nous avons débuté notre randonnée au cœur du Val-de-Travers dans le village de Noiraigue. La randonnée débute par le sentier des 14 contours à l’ombre dans la forêt. Après les derniers lacets l’on découvre un panorama grandiose : le cirque du Creux-du-Van fait de couches de roches calcaires, résultat de milliers d’années d’érosion due à l’eau, au gel et à la glace. Le nom « van » signifie rocher en celte mais en cette journée du 15 mai on pensait plutôt à « vent » tant celui-ci soufflait fort.
Après avoir longé la falaise de 200 mètres de haut, et rencontré des bouquetins pas farouches du tout, nous sommes descendus vers la ferme Robert où nous avons retrouvé nos compagnons du groupe 2. Ensuite la balade continue en direction de Noiraigue où nous avons repris le train en direction de Vevey.







Je 8 mai 2025
Le long du Nozon
Nous étions neuf plus un passager clandestin ce Jeudi 8 Mai dans les sous-bois de la Sarraz. La remontée de la vallée d’Engens, inondée par les pluies de la veille, n’a pas entamé la bonnne humeur générale. Depuis le haut de la falaise, sous le bec de l’aigle, la traditionnelle bouteille de vin a ragaillardi les Jeudistes.
Une fois descendu au Nozon, un promeneur solitaire nous a conseillé une échappée vers la cascade du Dard. Le spectacle aquatique valait le détour et les estomacs ont dû patienter leur juste rétribution.
De retour à la Sarraz, c’est au pied du beau château éponyme que nous avons apprécié un dernier café avant de reprendre le train pour Vevey. Hervé a alors remercié toute l’équipe pour la bien agréable journée écoulée .






Je 1 mai 2025
Basse-Gruyère, rive gauche du lac
En 1948, la construction du barrage de Rossens a permis la réalisation du lac artificiel de plaine le plus grand de Suisse.
En ce jour de 1er mai nous prenons d’abord un café à la Chocolaterie de Broc et ensuite nous parcourons le sentier du Lac de La Gruyère qui suit les berges de ce plan d’eau au plus près de ses rives. Entouré de collines verdoyantes et de forêts, le Lac de la Gruyère nous séduit, malgré son niveau très bas dû au turbinage, par son cadre préservé et son atmosphère paisible.
Après le pont de Corbières nous nous dirigeons en direction de Vuippens et ses légendes gruériennes de géants ou de sorcières. C’est dans ce village et ses 2 châteaux que nous reprenons le bus pour Vevey.







Je 24 avr. 2025
Villarlod - Gibloux - Favargny-le-Grand
Parcours varié et intéressant, fleuri au printemps, parcouru par une douzaine de randonneurs (dont 4 dames !)
Première étape : rendez-vous au Chevreuil à Villarlod, restaurant remis à neuf, faisant une bonne impression !
Premier point d’intérêt : près de l’imposante église une instructive plaque en molasse et un panneau explicatif rappellent un épisode de la Seconde guerre mondiale, quand des soldats polonais internés en Suisse furent hébergés quelque temps, en 1944, au village.
En montant au Gibloux, on a pu constater que Villarlod est aussi une station de ski, avec des remontées mécaniques mises en service quand, hélas rarement, la neige reste durablement à cette basse altitude. Au sommet, 1206 m d’altitude, on a gagné encore 37 m en montant 198 marches pour accéder à la terrasse publique de la tour de télécommunication du Gibloux, point de vue remarquable, même en ce jeudi couvert, heureusement sans pluie.
La fontaine à Catillon ? C’est une petite source, avec une stèle de marbre blanc, juste en-dessous de la place de pique-nique, qui évoque le souvenir de Catherine Repond, condamnée pour cause de sorcellerie. Pactiser avec le diable est passible de la peine capitale ! La Catillon fut condamnée au bûcher après strangulation. L’exécution de cette pauvresse de 68 ans eut lieu le 15 septembre 1731 au Guintzet à Fribourg.
Puis un joli sentier empruntant la crête, où des blocs erratiques, marqués conglomérat de Vallorcine, sont visibles, a mené les randonneurs tout contents à Farvagny, non sans un arrêt à Notre Dame de la Salette, sur les hauts de Vuisternens-en-Ogoz. Cette jolie chapelle témoigne de la présence de la religion catholique dans ces districts fribourgeois de la Glâne, de la Sarine et de la Gruyère qui se rencontrent au sommet du Gibloux.








Je 10 avr. 2025
Payerne - Musée de l'aviation
La journée commence par un café dans une excellente boulangerie de Mézières, pousuivie par une très belle ballade autour de Lucens et son château pour se terminer par une visite du musée de l’aviation de Payerne. Visite commentée par un membre de notre groupe, François guide au musée, qui a rendu cette visite passionnante. Merci.
Cerise sur le gâteau, une démonstation de la patrouille suisse, presque rien que pour nous.








Je 27 mar. 2025
Autour de Marly
La Gérine - Perle de rivière selon le WWF
But de notre sortie, les gorges de la Gérine.
A l’exception de quelques aménagements en aval, la Gérine a pu conserver une bonne partie de son caractère naturel. Ce cours d’eau, l'un des plus sauvages de Suisse, présente des habitats de rivière en tresse et de forêts alluviales particulièrement bien conservées, ce qui lui a valu le classement en tant que perle de rivière par le WWF Suisse.
La rivière prend sa source dans les Préalpes, sur les contreforts du Kapberg, de la Patta et de la Berra. Ses nombreux affluents lui fournissent une charge sédimentaire importante. La Gérine a une dynamique très active et s’écoule en tresses à de nombreux endroits. Cette dynamique crée des habitats naturels pour diverses espèces parmi lesquelles l’éphéméroptère, la truite de rivière et le chabot commun. (Source WWF).







Je 23 jan. 2025
De Saint-Sulpice à Echichens par la Morges
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Je 9 jan. 2025
Châtel - Rogivue - Maracon - Châtel-Saint-Denis
Course passablement arrosée.








Je 12 déc. 2024
Les 3 Rivières
Nous étions 12 à nous joindre au chef de course Maurice Gachet pour une sortie « 3 rivières » en Gruyère, sa région natale. Ayant lancé un regard nostalgique en direction du Niremont (souvenirs, souvenirs) depuis le train et bénéficiaires d’un café-croissant offert par Maurice (pour qui le café est toujours indispensable), nous sommes partis sous un soleil éclatant depuis la gare de Gruyères pour longer la Sarine, atteindre la chapelle Notre-Dame des Marches (18ème siècle, source d’inspiration pour Joseph Bovet), profiter de l’apéro peu après et de prendre un magnifique plat du jour à L’Etoile d’Or, restaurant flambant neuf au centre sportif de Broc. Pour terminer une sortie modérée avec peu de dénivelé, nous avons longé la Trême et l’Albeuve pour rejoindre la gare de Gruyères et boucler notre escapade de 8.5 km environ.







Je 5 déc. 2024
Palézieux - Puidoux - Chexbres
17 marcheurs dont quatre dames. Près de 12 kilomètres au total. CdC Pierre-Alain Beffa.
18 convives pour dîner à l’Auberge communale de Puidoux-Village ; donc on peut rejoindre ses potes jeudistes seulement pour un bon repas : bonne idée !
Dès Palézieux-Gare, un bucolique itinéraire pédestre conduit à Palézieux-Village, en empruntant un premier pont sur la Broye. Café-croissant. Puis franchissement de la voie ferrée allant vers la vallée de la Broye, rivière que nous passons une seconde fois. Dans les parages immédiats se trouvait au Moyen Age une abbaye cistercienne, celle de Haut Crêt. Aucun vestige ! Puis promenade sur un chemin forestier rive droite du Grenet (ce gros ruisseau héberge des castors, qu’on n’a pas vus) jusqu’au lac de Bret, avant le ravitaillement apprécié à Puidoux-Village. Dans l’après-midi, continuation jusqu’à Chexbres.
A garder en souvenir : belle balade d’arrière-automne, pour jeudistes 1 et 2 ensemble. L’occasion de se rappeler de vieux souvenirs. L’un d’entre nous a escaladé le Tour Noir (depuis l’A Neuve) et participé à l’inauguration du bivouac du col de la Dent Blanche en 1976, année du centenaire de notre section Jaman. Qui est ce valeureux alpiniste ?
(Bernard Bovy, 1940, Ojien puis clubiste fidèle)





Je 21 nov. 2024
Source de la Venoge
On a un bien joli canton, des veaux, des vaches, des moutons, ... Et la Venoge!
Les jeudistes (15 participants) connaissaient le fameux poème de Gilles (Jean Villard). Maintenant ils ont vu la source principale de la Venoge, dénommée le Chauderon.
La météo était à la neige, provoquant des perturbations de trafic. A l'aller on a dû changer de train à Cully, mais d'accortes et souriantes jeunes filles nous ont offert de délicieuses boules de chocolat. Au retour, le car postal prévu étant annoncé avec un important retard, on a repris le MBC (Morges - Bière - Cossonay) à L'Isle, localité où nous avons mangé la langue de boeuf à "La Balance", établissement situé à côté de l'ancien poids public. Dans le temps les gens de la terre venaient y peser les chars à cercles.
Au bilan une saine journée au pied du Jura, vécue avec les premiers coups de boutoir du Général Hiver.






Je 14 nov. 2024
St-Ursen Bourguillon - Fribourg
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Je 31 oct. 2024
Niremont
Neuf participants pour monter au Niremont depuis Semsales par un temps splendide. Cela nous a changé de notre précédente marche d’il y a deux ans sous une pluie continue. A tel point qu’un brave fermier nous avait invité dans sa ferme pour consommer notre repas de midi.
Ciel bleu, mais terrain humide, il faut faire des pas de côté pour éviter les flaques boueuses. Après la montée de la Goillie au Cerf nous avons pique-niquer au tour d’une table avec bancs au sommet de cette butte, en plein soleil. Température cependant agréable car nous sommes en automne.
Le sommet du Niremont est plutôt plat mais toujours assez marécageux. Des copeaux de bois absorbent l’eau qui nous permet de marcher au sec.
Une petite heure plus tard, nous sommes au sommet du Niremont à une altitude de 1514 m. Un randonneur solitaire nous a aimablement fait une photo de groupe. A la descente, nous avons fait une halte à la petite chapelle de notre Dame du Niremont. Des bancs sont disposés devant celle-ci nous permettant de nous reposer un peu.
Descente vers Semsales par un joli chemin boisé et petite bière au café de l’Hôtel de Ville.
Lino Olivetta








Je 24 oct. 2024
Pyramides de Gypse
Chef de course Roland Piguet, 12 participants (dont une dame), météo automnale, couvert le matin, plutôt ensoleillé l’après-midi. 12 km, 560 m de dénivelé positif et négatif. Sentiers humides, zones marécageuses parfois. Difficulté T2.
Pas de train entre Villars et Bretaye, pour cause de travaux ? Alors on ira en voiture (3 autos) jusqu’au col de la Croix.
La buvette du col de la Croix « Chez Francine » est fermée ? Alors on prendra des thermos de café et des croissants « maison ».
Ainsi est débrouillard notre chef de course, qui a concocté un joli circuit autour de Chaux Ronde, effectué dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Des points de passage intéressants :
Col d’Encrène. Station de baguage d’ornithologues, qui logent sous tentes. Au col de Jaman, les observateurs de la faune ailée logent dans notre chalet, plus confortablement. Peu d’oiseaux !
Alpage de Perche. Beaux pâturages donnés au Moyen Age aux jeunes de la Forclaz par le châtelain d’Aigremont pour avoir sauvé sa fille Isabeau (rappel de notre course aux ruines d’Aigremont le 27 juin 2024).
Lac des Chavonnes. Joli site, coloré par les teintes automnales, avec des pêcheurs patients et une auberge fleurie.
Col de Bretaye. En effervescence durant la saison de ski, mais modestement fréquenté par des randonneurs et des vététistes en vacances d’automne. Un grand bassin porte l’inscription « Eau potable », devant le restaurant : bien !
Alpage d’Ensex. Petits bâtiments en bois, comme assoupis au soleil, en prévision de l’hiver.
Les pyramides de gypse. Un lieu géologique original formé par l’érosion. Un dédale de petites sentes parcourt cette zone intéressante, au relief tourmenté, avec des trous enserrant des pyramides de gypse. Découverte surprenante et photogénique.








Je 10 oct. 2024
Col du Pillon autour de la Palette
Cette année plusieurs courses ‘’jeudistes ‘’ se sont déroulées sous des pluies soutenues ; d’autres furent modifiées. Pour la même raison. Jeudi 10.10 après incertitudes et hésitations la course prévue ne fut pas annulée. La région du col du Pillon, lac Retaud, col des Andérets semblait plombée par la brume très dense. Les participants(tes ) se promenaient sur un sol humide, boueux par-ci par-là. Après deux heures trente de marche nous avons pique-niqué à Chalet Vieux. Vers 13 heures lorsque le soleil se dévoilait et laissait apparaître les sommets environnants, l’Arnensee apparut dans toute sa splendeur. Alors les dix jeudistes, requinqués(ées ) , ont terminé un circuit au col Pillon. Santé ! Gilbert





Je 3 oct. 2024
Les gorges de la Borgne
Après le traditionnel café/croissant pris au « Stop » à Bramois nous chef, Bernard, nous invite à rejoindre l’ermitage de Longeborgne, l’un des derniers de Suisse encore habité en permanence. Ce dernier a été fondé il y a plus de 500 ans dans ce paysage grandiose.
Nous repartons par un raide sentier qui nous amène dans le vignoble où des vendangeurs sont en pleine action. Notre chemin continue de monter et notre groupe se sépare en deux. Nous longeons un verger qui comprend encore quelques cognassier originaires de perse pour ensuite atteindre Marguerona 989m), Seyvanne (965m) pour enfin pour redescendre vers le but de la journée, l’eau chaude de Combioula (693m) pour un bain relaxant à 20 degrés.
Malheureusement, suite aux intempéries de cet été le pont qui devait nous permettre de rejoindre la source d’eau chaude a été emporté par la rivière (voir photo). A noter que ces sources d’eau chaude, riches en sel minéraux, sont relatées déjà dans un manuscrit du 16ème siècle.
Dépité mais pas découragé nous remontons à Marguerona afin de mieux plonger vers le village de Bramois pour retrouver nos compagnons. Belle journée sous une température agréable.




Sa 31 août 2024
Clubistique Tessin
Clubistique des jeudistes de Jaman du 31.8 au 6.9 24 à Coglio dans la Val Maggia
Dimanche 1er septembre 2024
Cimalmotto, 1403 m, est un petit village propret atteint après avoir emprunté trois cars postaux, tous maniables pour négocier les épingles à cheveux et équipés de klaxon à trois tons (la, do dièse, mi). Les murs du parvis de l’église comportent des scènes bibliques, peintes avec foi dans le temps et bien rénovées aujourd’hui. Les croix et les oratoires rencontrés témoignent de l’importance de la religion dans ces fonds de vallées encaissées que peuplèrent les Walser, venus du Haut Valais. Aujourd’hui les vieux chalets aux toits de pierres ont été aménagés en rusticis, maisons de vacances au cachet indéniable.
Pour atteindre la passo Quadrella, 2136 m, le sentieri da montagna est agréable, bien que pentu évidemment, tapissé d’aiguilles de mélèzes et souvent à l’ombre d’une végétation luxuriante. Au-delà du col, le sentier est plus caillouteux et austère, de caractère alpin. Il culmine à 2189 m, d’où la vue plonge sur Bosco Gurin, 1506 m, blotti au fond de l’amphithéâtre des pentes de ce village qui est devenu une petite station de ski. Un bisse bien joli et partiellement en eau a été taillé dans les rochers sur quelques centaines de mètres pour approvisionner l’alpage de Quadrella di Fuori, au sud. Au nord-est, l’alpage de Grossalp dispose d’un télésiège qui nous ramènera à Bosco Gurin, avec les jeudistes 2, qui avaient constaté avec dépit que la capanna Grossalp était temporairement fermée. Quatre intrépides compagnons sont descendus en trottinettes : c’est plus risqué ! Plus haute commune tessinoise, le village, fondé en 1253 par les Walser, est bien soigné mais ne compte qu’une cinquantaine d’habitants à l’année. Sa visite, à pied dans ses étroites ruelles pavées, est comme un saut dans le passé. Les châtaigniers séculaires aux troncs ridés demeurent les témoins muets d’une sacrée évolution !
Lundi 2 septembre 2024
Aurèle propose aux jeudistes 1 une randonnée circulaire dans la Valle del Salto. Une vallée très encaissée, sauvage, qui débute dans le pittoresque village Maggia 340m. Une excursion dans un terrain le plus souvent boisé et rocailleux.
Nous effectuerons la montée sur la rive droite et la descente sur la rive opposée.
Un peu en dessus du village on découvre la chapelle Sta Maria della Pioda (ou de la cascade), première d’une série d’autres chapelles rappelant le passé religieux ancestral de la région ; puis le pont qui nous permettra de passer sur l’autre rive au retour. Un magnifique pont romain qui enjambe de très haut la rivière tumultueuse Riale del Salto.
Le cheminement s’effectue à travers une végétation variée, dense et laissée à elle-même. De nombreux vieux arbres, tordus, rongés par les intempéries et par le temps, exposent des œuvres d’art naturelles surprenantes. Sur les châtaigniers, les nombreuses bogues jaunes rappellent les boules sur nos sapins de Noël.
Le sentier, bien aménagé, comporte de longs bouts pavés de dalles ou de cailloux, de très beaux escaliers, de solides murs de soutènement et de protection, le tout en pierres admirablement déposées ou superposées : un travail qui mérite l’admiration !
Dans les parties boisées apparaissent, sur les deux versants et à plusieurs endroits perdus, des pacages (pâturages où l’on mène paître le bétail), avec un ou plusieurs rustici (habitations en pierres sèches). Certains rustici semblent abandonnés, d’autres ont été transformés en ravissantes habitations de villégiature.
A l’approche d’In Canaa 874 m, le point le plus élevé de la randonnée, la pluie nous rejoint. Elle ne va heureusement pas durer longtemps.
De là le sentier descend jusqu’au Riale del Salto que l’on traverse sur la digue d’une prise d’eau destinée à la production d’électricité.
L’endroit est ravissant et propice pour l’apéro, le dîner . . . et plus selon besoin et envie (un abri en cas de nouvelle pluie, de l’eau courante de rivière avec une petite gouille pour faire trempette). Un seul optera pour la trempette !
Le retour s’effectue comme prévu sur la rive gauche du Riale del Salto.
Les plus rapides filent directement vers Coglio et l’hôtel. Les autres s’arrêtent à Maggia pour un petit café accompagné d’une excellente tranche de panettone au chocolat, offerte par Pierre. Une spécialité du coin, à ne pas manquer ! (Panetteria Poncini, Maggia)
Jean-Pierre
Mardi 2 septembre 2024 – jeudistes 2
Après la traversée de la Maggia sur un pont suspendu brinquebalent, nous suivons sa rive droite. On peut se rendre compte des ravages et du débordement de la rivière lors des intempéries de fin juin passé en constatant la présence de dépots de limon très loin de son lit ainsi que d'un pont suspendu arraché et ne restant qu'en lambeaux.La vallée se resserrant, nous devons prendre de l'altitude par un typique sentier tessinois (très calliouteux) et suivre par une descente scabreuse, heureusement dotée de chaines pour se cramponer et nous retrouver au bord de la Maggia que nous traversons pour prendre le bus du retour.
Bernard
Mardi 3 septembre 2024 – jeudistes 1
De notre lieu de villégiature, Coglio 350m, nous remontons toute la vallée de la Maggia. Nous pouvons voir les dégâts infligés au pont et aux rives lors des récentes crues.
Au bout de cette vallée, ou plutôt gorge, se trouve le joli village de Fusio 1289m, qui sera notre point de départ pédestre. Nous montons par la forêt, puis plus haut par l’alpage de Mognola et apercevons au loin le barrage et le lac artificiel de Sambuco, en amont de la Maggia. Plus haut, vers 2000m, nous découvrons un superbe bisse de pierres taillées, restauré récemment, que nous suivons pour arriver au charmant petit lac de Mognola 2003m. Le lieu et l’heure sont tout indiqués pour le pique-nique ! Dont acte... Un unique courageux, Pierre S. pour ne pas le nommer, bientôt s’élance pour un bain aussi glacial que... bref !
Et c’est ensuite la descente, qui donne lieu à plusieurs tentatives et colloques sur le chemin le plus court, qui n’est pas toujours le moins long... Dieu semblant heureusement nous avoir pris sous sa protection, nous nous retrouvons tous à la chapelle de Mogno, dédiée à S. Giov. Battista (Saint Jean-Baptiste en français). En 1986, une gigantesque avalanche emporta l’ancienne église – Tessin au climat parfois si contrasté – et le grand architecte Mario Botta fut chargé de concevoir la nouvelle. Techniquement et artistiquement époustouflante, elle ne laisse personne indifférent...
Dans ce charmant village de Mogno, nous prenons le premier bus nous ramenant à Coglio, après une journée mémorable alliant tourisme et sport (« mens sana in corpore sano » !)
Mardi 3 septembre 2024, jeudistes 2
Bel itinéraire au grand air et en pleine nature. Bus jusqu’à Fusio 1289m, dans la haute vallée de la Maggia, au pied du barrage du lac Sambuco 1462m. Montée en zigzag sur une route gazonnée, beaucoup de mélèzes, nombreux ruisseaux, tout cela dans un cadre rocheux saisissant de majesté !
Au barrage, grand étonnement en voyant des dizaines d’hirondelles de fenêtre qui nichent le long du barrage, sur les appuis du parcours de grimpe. Ballet sifflant et rapide, de toute beauté, de ces oiseaux qui, fin septembre, vont partir pour l’Afrique…
Du barrage, descente sur la rive gauche de la Maggia, principalement en forêt, puis dans les prés jusqu’à Mogno, célèbre pour la chapelle de l’architecte Mario Botta. L’intérieur de ce lieu de prière dégage un sentiment de grande sérénité, propice à la méditation et au bonheur de vivre cette semaine de camaraderie.
Pierre-André
Mercredi 4 septembre 2024 – Jeudistes 1
Après un déplacement en bus pour Monte Carasso, montée (env. 600m) pour rejoindre un pont tibétain (selon la carte - ne serait-il pas plutôt népalais ?). Le sentier est escarpé et nous transpirons fortement avec cette chaleur lourde. Notre balade est partagée avec une course d’école d’adolescent.e.s, et nous constatons que nos rythmes sont différents. Une fois le pont franchi et un sentier à flanc de coteau passé, le pique-nique dans les ruines quelque peu restaurées de Curzútt est apprécié. Puis café au hameau de Curzútt et descente en téléphérique (pour la plupart) afin de rejoindre notre point de départ. L’après-midi s’achève (pour certains) par une baignade dans la rivière proche de notre hôtel.
Mercredi 4 septembre 2024 – Jeudistes 2
Aujourd’hui tous les jeudistes se déplacent jusqu’à Bellinzona / Monte-Carasso.
Les groupes se séparent. Nous sommes 6 à profiter du petit téléphérique qui relie Monte Carasso à Mornera, qui nous hisse jusqu’à la station intermédiaire de Curzútt. Selon le circuit concocté par Aurèle, notre GO de la semaine, nous prenons la direction de l’église San Bernardo. Perchée à 600m, sa première construction date du12ème siècle. Elle a été agrandie à plusieurs reprises ; sa conception actuelle date de 1450. Dans la seconde moitié du 15ème siècle, murs et plafond sont magnifiquement peints par les artistes de la famille Seregnesi. La guide de cette chapelle se fait un plaisir de nous conter ces anecdotes, mais notre chemin ne s’arrête pas là : le pont tibétain est encore loin. Il fait chaud et humide, ça transpire ! Le pont est en vue, mais il se situe 100m en contrebas ! On hésite, descendre pour remonter… Nous prenons directement le chemin pour la zone archéologique de Puncètè où nous rejoindra le groupe 1. Sur la terrasse du resto de Curzútt, la bière sera la bienvenue !
André
Jeudi 5 septembre 2024
8h du matin : on constate que ce jeudi sera très humide.
Au petit-déjeuner, notre GO confirme qu’il n’y aura pas de marche telle qu’initialement prévue. Décision est prise d’une journée libre pour visiter le Tessin.
Certains jeudistes optent pour Lugano, d’autres pour Bellinzone.
Arrivés dans la capitale tessinoise, il faut quand même monter pour visiter l’un des châteaux majestueux du lieu. En descendant, on aperçoit l’édifice du Tribunal pénal fédéral.
Malgré la pluie, le repas de midi se déroule en plein air, sous les bâches d’une terrasse locale.
En conclusion : cette journée a beaucoup plu !!!








Je 29 août 2024
Morgins Bec de Corbeau
Nous étions 13 par cette belle journée de fin d’été pour deux itinéraires au départ de Morgins. Arrivée de bonne humeur à la Boulangerie « au beau réveil », mais démarrage plus tendu pour définir les groupes « un » et « deux ». La logique de groupe face à la légitimité du choix individuel ! Dilemme éternel…..
Finalement 3 d’entre nous se promènerons sur le sentier des ponts et les dix autres s’attaqueront au Bec du Corbeau. L’arrête final Sud-Est du sommet demandera une bonne poussée de jambe et même un soutien des bras et des bâtons.
Après un repas à l’ombre, une descente bien agréable au frais et un retour en demi-cercle sur une pelouse presque « anglaise ». Un questionnement légitime sur la fin du parcours est évincé par le chef de course.
Retour à la boulangerie pour un rafraichissement bien mérité. Le trajet de retour en bus puis en train à Vevey se fera dans un timing véritablement minuté.








Je 22 août 2024
Emosson Col de Barberine Les Marécotes
Emosson – Les Marécottes
Un voyage ascensationnel
Pour rejoindre le barrage d’Emosson, les 19 participants à cette belle journée ensoleillée ont d’abord, dès Martigny, emprunté le Mont-Blanc-Express, cette spectaculaire ligne ferroviaire (ouverte complètement en 1908 jusqu’à Chamonix) qui remonte la vallée du Trient. Dès Le Châtelard-Village, VerticAlp propose son parcours ascensationnel, c’est-à-dire la trilogie funiculaire très raide jusqu’aux Montuires, petit train à voie étroite sur son balcon panoramique jusqu’au pied du barrage d’Emosson, d’où un minifunic hisse les touristes au couronnement du barrage. Café/croissant en admirant le massif du Mont Blanc.
La route des Diligences
Environ trois heures de marche pour les jeudistes 2, qui, ayant rejoint Finhaut et ses hôtels historiques, ont emprunté la route des Diligences jusqu’aux Marécottes. Cette route, construite au milieu du 19ème siècle, fait partie de la Via Cork, du nom de l’Anglais Thomas Cork, pionnier du tourisme alpin. Pause bienvenue au zoo et à la piscine des Marécottes en attendant les jeudistes 1 !
Le col de Barberine et ses traces d’archosaures
Pas loin de 6 heures de marche pour les jeudistes 1 qui, en longeant le lac d’Emosson, ont eu une pensée pour leurs aînés de la section Jaman qui, ayant construit la cabane de Barberine en 1898, ont dû la vendre aux CFF qui construisaient le barrage de Barberine. Ce dernier a à son tour aussi été noyé par le nouveau barrage d’Emosson, le deuxième plus grand de Suisse après la Grande Dixence. Avec les sous, nos aïeux ont construit la cabane Mont Fort, qui fêtera son centième anniversaire en 2025. Au col de Barberine, 2481 m, un engin de terrassement et du personnel de la commune de Finhaut effectuent une réfection du sentier : bravo ! A l’altitude environ 2200 m côté Emaney, au nord-est, une paroi rocheuse dénudée est en fait une plage d’une mer tropicale d’il y a 240 millions d’années, avant le plissement des Alpes qui date de 70-80 millions d’années. On y a vu des empreintes de pas d’archosaures, les ancêtres des dinosaures! Dès l’alpage d’Emaney, encore une heure et demie de descente jusqu’à la gare des Marécottes, 1030 m. Retrouvailles avec les jeudistes 2 et retour à Vevey, les muscles passablement endoloris, mais avec le sentiment d’avoir bien rempli la journée !








Je 15 août 2024
Breithorn
L’excursion était prévue au Breithorn, dans le Binntal, mais quelques jours plus tôt, Jean-Pierre Pintozzi, chef de course, réalise à l’occasion d’un téléphone que suite aux intempéries de juillet, la vallée n’est plus accessible ! Il a fallu trouver au dernier moment une course de remplacement et Jean-Pierre a adhéré à la proposition de Maurice Gachet de franchir les gorges du Daillet, en-dessus des Granges-sur-Salvan. Après une reconnaissance le lundi avant la course (et quelques problèmes de transmission de mails), nous nous sommes retrouvés à 10 participants au départ de Vevey à 7h., en covoiturage. Sur place, c’est par une météo excellente et des températures agréables que nous sommes partis pour une course qui s’annonçait plutôt facile et courte, avec montée dans les gorges et arrivée à Van d’en Bas, pour ensuite revenir aux Granges par un autre chemin.
Au moment d’arriver au départ des nombreuses marches d’escalier pour monter le long des gorges, on constate un sentier et une indication à droite pour descendre à des marmites glaciaires, à une distance non indiquée et alors que lesdites marmites ne sont mentionnées sur aucune carte. Une partie du groupe décide néanmoins, vu le temps à disposition, de s’y rendre, pendant que les autres attendent un moment avant de débuter la montée dans les gorges.
Nous finissons par nous retrouver tous à Van d’en Bas vers 10h. , après l’ascension de 654 marches ! Là, nous nous attendions à trouver l’auberge fermée (habituellement le jeudi) et oh surprise, une intense activité s’y déroulait : c’était la dernière journée pour les propriétaires de l’auberge, qui l’avaient vendue, et ils offraient à toute personne intéressée le repas de midi (soupe, raclette, buffet froid de charcuterie, desserts !…) avec orchestres, animation… Seules les boissons étaient à payer ! Nous en discutons tous autour d’une boisson et le fils du tenancier, vu qu’il était bien trop tôt pour attendre le repas sur place, nous propose une jolie balade pour « faire le joint », empruntant un sentier montant d’abord au hameau de Le Dey, juste au-dessus de l’auberge, pour ensuite suivre un sentier pratiquement à plat jusqu’à Van d’En Haut, avant de redescendre par l’autre côté de la vallée sur Van d’En Bas. Aussitôt dit, nous voilà en route à 10h. 30, rejoignant le délicieux hameau de Le Dey, constitué d’une quinzaine de d’adorables petits chalets, où un joueur de flûte nous a accueilli en musique, puis nous avons poursuivi jusqu’à Van d’En Haut, avant de traverser la rivière pour redescendre par un excellent sentier sur Van d’En Bas, que nous avons rejoint peu avant midi.
L’animation avait débuté à l’auberge, moult tables ayant été disposées sur le pré autour de l’auberge, sous des parasols, et 2 orchestres s’alternant des 2 côtés de l’auberge, sans compter des joueurs de cor des Alpes. Nous nous sommes alors régalés de soupe, de charcuterie à gogo, d’une raclette pour certains, le tout arrosé d’une « tsequée » de fendant… À 13h. 15, nous quittions les lieux, ravis par cette étape-surprise égayant une journée de marche qui s’annonçait peut-être un peu trop …reposante, et après avoir atteint un petit épaulement en forêt juste au-dessus de Van d’En Bas, nous avons parcouru la descente sur Les Granges et rejoint nos voitures vers 15h., nous retrouvant à Salvan sur une terrasse pour écluser la traditionnelle bière de fin de course ! Tous les 10 heureux de cette belle journée et remerciant Jean-Pierre Pintozzi pour l’organisation de cette course …au Breithorn, non pas dans le Binntal, mais dans le Bas-Valais !
Après quelques tentatives complexes pour calculer le prix individuel du parcours en voiture de la journée, nous avons tous (et toute) pu entonner le refrain de circonstance « Eh ben, c’était quand-même une belle course ! »
Pierre-Alain Beffa








Je 25 juil. 2024
Les Baudes les Merlas Lac de Coudré
Départ de la randonnée du parking des Baudes, commune de Grandvillard, 370 m de dénivelé pour rejoindre la cabane de Bounavaux, très joli refuge dans un écrin magnifique de la réserve naturelle du plus haut sommet fribourgeois, le Vanil Noir et à proximité du joli lac de Coudré.
Mais c’est vers le Van que nous dirigeons par un sentier mixte pierreux/terreux au travers des alpages bien pentus en passant par le col et le chalet de Tsermon, alt. 1791m pour enfin atteindre le premier objectif du jour à 1965m. Pic-nic au pied d’une superbe croix métallique avec sa traditionnelle « gamelle bloc note » posée par les scouts de la région avec vues somptueuses sur les Dents de Brenleires et Folliéran. Nous voilà reparti vers notre 2ème objectif, proche voisin, les Merlas à 1907m.
Ensuite nous parcourons la crête des Merlas, franchissons de nombreuses clôtures pour rejoindre le parking des Baudes. Très belle randonnée par temps magnifique.








Je 18 juil. 2024
Gorges de la Jorgne
Les Gorges de la Jogne.
Après environ 1h de transport public nous arrivons à Morlon, patrie de notre collègue Maurice. Après le café nous longeons le lac de Gruyères jusqu’à Broc où la Jogne (anciennement appelée Jaunia, la Froide), notre but du jour, se jette dans le lac de Gruyères au niveau de la maison Cailler.
En cette journée très chaude nous apprécions cet havre de fraicheur qui nous amène au barrage de Montsalvens au travers de ponts de bois, tunnels et galerie au cœur d’une nature luxuriante. Arrêt le pic-nic au barrage, retour par Châtel-sur-Montsalvens et les ruines du château de Montsalvens sur la commune de Broc, château construit au 12ème siècle dont il ne reste qu’une tour carrée de 12 mètres de côté et d’une quinzaine de mètres de hauteur.
Depuis Broc nous empruntons la nouvelle ligne de chemin de fer à voie normale qui a remplacé la voie métrique en 2023. A remarquer qu’une partie du tracé comporte 3 rails et 2 électrifications différentes afin de cohabiter avec la ligne Bulle-Monbovon, faute d’espace suffisant.






Je 11 juil. 2024
Tour de la Cape au Moine
Tour de la Cape au Moine
Pourquoi aller chercher bien loin des montagnes qui sont à portée de main ? Cette Cape au Moine, qui porte si bien son nom de par sa forme, vue des bords du lac, sera notre objectif pour aujourd’hui. Mais attention : ce n’est pas un but pour des Jeudistes, la dernière section du sentier étant classée T4+-T5, selon les auteurs. Mais il nous est permis d’en faire le tour…
Après l’indispensable arrêt café-croissant aux Avants, c’est du Col de Jaman que nous entamons la descente de la combe en direction des Cases. Vers l’altitude 1300m, Pierre Savary attire notre attention sur une gravure à moitié effacée sur un gros bloc de calcaire (cf. photo) : nous franchissons la limite entre Vaud et Fribourg, ou plus précisément Vaud et la Gruyère (ne confondons pas …) Encore un peu de descente, puis du plat, puis une légère remontée. Au sortir de la forêt apparaît le premier défi : la remontée jusqu’au chalet de la Joux des Heures. Arrêt boisson et bavette avec l’armailli du chalet d’en bas avant de s’élancer dans la Comba d’Allières. Une rude grimpée, puis on franchit une petite crête avant d’apercevoir notre prochain objectif, le Col de Pierra Perchia, que l’on atteint par une succession de paliers et un « reck » final. Certains y arrivent avant d’autres, mais tout le monde finit par s’y retrouver pour le pique-nique. C’est la déception : côté lac, la visibilité est nulle. Mais la patience est certainement l’une des grandes qualités du montagnard : au bout d’un moment, le brouillard se déchire, et c’est la vue sur notre belle Riviera qui apparaît. Elle nous accompagnera jusqu’au retour au Col de Jaman, par la grande « écharpe » qui barre la chaîne des Verraux.
On fait un arrêt à notre chère cabane de Jaman, où Aurèle nous prépare un café, merci Aurèle ! Le résultat d’un scrutin démocratique avant de remonter en voiture entraîne un nouvel arrêt aux Avants – les hédonistes l’ont emporté largement –, pour la panachée cette fois. Et on peut répéter le mantra des Jeudistes : « C’était quand même une belle course ! »
Maurice Gachet








Je 4 juil. 2024
Ferret-La Dotse ou La Peule Ferret
Onze jeudistes se sont déplacés en transports publics de Vevey à Ferret; un temps d’attente à Martigny occasionne de boire un café.
Le temps splendide dès les premiers pas de cette course de type alpin nous ravit . Suite à une douce injonction de Pierre Savary tous les participants atteindront le sommet, LA DOTZE à 2500 m environ, en suivant une notamment une arête et en évitant un grand névé pentu. L’on admire au loin le Tour Noir; le Mont Tellier ; on guigne le Grand Combin qui apparaît, et d’autres sommets qui provoquent des discussions quant à leurs noms.
Puis le ventre rassasié le groupe se scinde en deux pour rejoindre Ferret 900 mètres plus bas . La descente fut pénible pour certains, alors la bière fut d’autant plus appréciée. Un seul participant , admirateur du Valais probablement , est rentré à l’heure prévue selon l’horaire ! Les autres ont profité de prendre un train permettant d’arriver plus tôt que prévu à Vevey
Nous avons passé une excellente journée , et avons appris avec soulagement que le solitaire est aussi arrivé à bon port en parfaite santé .








Je 27 juin 2024
La Comballaz - Les Diablerets
Ruine(s) du château d’Aigremont
Une cascade de tuf ? On sait que le tuf est une roche poreuse, légère et friable, constituée de dépôts calcaires. Imaginez alors une cascade solidifiée, sur laquelle rebondit l’eau d’un ruisseau. Une curiosité de la nature à voir au Sépey !
1332-1338. C’est en plein Moyen Age qu’un seigneur des Ormonts, Aymon de Pontverre, fit construire ce château situé sur une éminence, bien boisée maintenant, dominant toute la vallée des Ormonts, aux Voëttes. Il n’en reste aujourd’hui qu’un pan du donjon, car ce château, vendu au comte de Gruyère en 1425, fut incendié et détruit par les habitants d’alentour après la conquête du pays par les Bernois, pour se venger d’une période de dure servitude.
Alfred Cérésole ? 1842-1915, pasteur protestant enterré au cimetière de Vevey et auteur de « Légendes des Alpes vaudoises ». Ce double volume est intéressant à lire, avant d’aller rechercher le trésor du château d’Aigremont, en l’occurrence un (ou deux) coffre(s) rempli(s) d’écus d’or cachés au fond de mystérieux couloirs souterrains d’accès périlleux…
La scierie des Planches à Vers-L’Eglise ? Elle est un vestige historique des anciennes installations hydrauliques de la région. Témoignage de l’ingéniosité des scieurs de 1850, elle illustre l’emploi de la force de la Grande Eau pour produire des poutres, des lattes, et surtout des planches.
En février 1984, huit avalanches dévastatrices isolèrent la vallée des Ormonts pendant trois jours. Depuis lors, toute la chaîne de montagnes entre le Pic Chaussy et Isenau a été solidement garnie de pare-avalanches. Le Musée des Ormonts à Vers-L’Eglise présente une exposition temporaire fort intéressante à ce propos. Par exemple elle rappelle que, en 1749, une avalanche catastrophique tua 15 personnes, détruisit 52 bâtiments et ne laissa aucune chance à 50 pièces de gros bétail.
Et maintenant, quel lien entre les cinq paragraphes ci-dessus ? Ben la course des jeudistes du 27 juin, qui offrit aux 17 participants une excursion intéressante. De l’arrêt postal Aux Caudreys (entre Le Sépey et La Comballaz) aux Diablerets, en faisant un arrêt désaltérant à l’Hôtel de l’Ours (à Vers-L’Eglise, ancien chef-lieu de la commune d’Ormonts-Dessus), les jeudistes ont bien conjugué l’effort physique et la culture. Même que plusieurs vétérans sont encore montés au Rachy pour redescendre pédestrement le long de la piste de ski jusqu’à la gare de Plan-des-Iles, avec un beau paysage devant les yeux en cette journée ensoleillée fleurant bon les foins fraîchement fauchés.








Je 20 juin 2024
Bäderhore 2009m
Temps gris, sans pluie hormis une petite averse, horizons lointains bouchés mais vue étendue quand même. Conditions favorables donc pour marcher hardiment, dès le Jaunpass, jusqu’à la croix sommitale du Bäderhorn, ce belvédère situé au milieu des Préalpes, juste en territoire bernois.
Neuf jeudistes pour admirer la vue : direction ouest Jaun (Bellegarde) et le val de Charmey, fermé par la trilogie des Dents de Broc, du Chamois et de Bourgo, avec un Moléson indistinct. Le vallon d’Abländschen, bordé par le Hundsrück et les Gastlosen, se situe au sud-ouest. Au sud se présente le Haut Simmental, avec la dentelle des Alpes bernoises encore bien enneigées. A l’est, le Bas Simmental est gardé par le Stockhorn. Au nord, devant les sommets dissimulant le Lac Noir, les belles pentes du Reidigen Garten, appréciées des randonneurs à ski.
Un sentier sur l’arête SW permet de rejoindre l’itinéraire panoramique du tour du Bäderhorn, emprunté dans le sens des aiguilles d’une montre par cinq autres jeudistes tout aussi valeureux. Tous se sont retrouvés pour le pique-nique de midi et le retour au col de Bellegarde. Les temps de marche prévus, respectivement de 4h45 et 3h30, ont été largement respectés, avec le rythme de marche soutenu dicté par Christian Toffel, le nouveau et jeune CdC du jour. C’était comme un fitness en pleine nature bien fleurie, en bonne compagnie bien sûr !







