Courses

Vous voulez connaître les courses, les voici!

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Clubistique / Lieu à définir - France ?

Journée ' SANS '
Deux CENTS kilomètres, c'est ce qu'ont parcouru samedi 31 août les quatre voitures des jeudistes, de Vevey à Ste - Foy - Tarentaise. Regroupement avant de S'ENgoufrer dans le tunnel du Grand-St-Bernard et de deSCENdre sur Aoste. La route, bien que très sinueuse, nous permet d'atteindre SANS difficulté le col du Petit-St-Bernard. 

Quelques hectomètres plus loin, les voitures sont parquées à l'hospice plus que CENtenaire où nous ne trouvons pas trace de moines en SANdales. Les dix-huit randonneurs se partagent en deux groupes. Les premiers grimpent à la Pointe de Lancebranlette et non Branlelancette qui culmine à 2936 m. La vue panoramique ne permet pas de voir le Mont Blanc qui se voile la face. Les autres marcheurs, SANS prétention, suivent un SENtier jusqu' au Lac SANS Fond (sic) qui, paradoxalement, manque de profondeur. Le soussigné S'EN assure en se déchausSANT pour S'ENfoncer dans la vase au milieu des tétards qui s'ENfuient. Pendant ce temps, Jean, notre doyen, se dirige vers le restaurant du Col ; mais, SENtant sa SANté en danger (aphasie et perte d'équilibre), il préfère abandonner la troupe SANS délai pour
regagner son domicile. On apprendra avec soulagement qu'il est arrivé SANS encombre à 22 h.

En desCENdant, nous faisons un bref arrêt à La Rosière, station touristique en plein développement. Arrivés à Ste - Foy, nous prenons nos quartiers à l'hôtel « Le Monal » construit dans le ravisSANT style caractéristique de la contrée. Bientôt, à cause des nombreux clients et des bougies incandeSCANtes qui monopolisent l'espace, il faut S'ENquérir d'un local pour tenir notre réunion arrosée d'un apéro. Une SENSation de malaise flotte lorsqu'on nous sert un vin chilien … mais c'est du 'Chignin' de Savoie. Le souper qui S'ENsuit restera tant dans les mémoires que dans nos estomacs: après une solide entrée (salade et deux épaisses tranches de
pâté), on nous sert un gros pavé de joue de boeuf sur un lit de pâtes ! Bravo à Pierre M. qui finit son assiette SANS se SENtir mal. La tarte au chocolat qui couronne le tout ne SEMble plus indispensable.

Malgré les surprises et imprévus, c'était une journée SANS fausse note !

François
 

 

Dimanche 1er septembre
Dès le village de La Gurraz 1585m, sis sur la rive gauche de l'Isère à une dizaine de kilomètres en amont de Sainte-Foy-Tarentaise, les jeudistes vont se scinder en deux groupes pour aller découvrir les deux refuges du coin : celui de Turia et celui de la Martin.
Turia 2410 m sera l'objectif visé par huit d'entre nous. Première démarche : on a acheté au kiosque-magasin de souvenirs Santa Fe (Sainte Foi en espagnol ;-)), tenu par Maëlys, souriante et dévouée, le journal dominical (Le Dauphiné libéré Dimanche, € 1,60 avec le Femina), pour la gardienne. En montant, nous nous amusons à fantasmer : comment est-elle ? Jeune et blonde, sur l'âge et grisonnante, cheveux longs ou courts, bruns ou noirs ? Petit concours stimulant ! Le sentier, nettoyé par les employés des communes ou de l'Office national des forêts, est bien large dans la zone des vernes. Des myrtilles (ah les succulentes airelles !) tapissent les talus, avant que nous arrivions dans les alpages où broutent des centaines de moutons. Le berger est devant la cabane, avec deux chiens border-coolie et un « patou ». Nous discutons de cette situation compliquée (préoccupante ou alarmante ?), où moutons et loups sont invités à cohabiter, sans oublier que des conditions de vie satisfaisantes doivent être assurées aux paysans de montagne. C'est patou simple !

Le refuge de Turia, à l'architecture de type nordique, est l'un des 16 refuges appartenant directement au Parc national de la Vanoise (sur une cinquantaine d'hébergements possibles). Claire, la gardienne, brune sportive aux cheveux mi-longs, nous suggère d'aller plus haut, jusqu'au lac de Riondaz 2541m, bel endroit au pied des glaciers agonisants du Mont Pourri. Pendant ce temps, elle préparera la soupe et confectionnera un cake au chocolat. Quand nous aurons mangé nos sandwiches, un café nous attendra encore. Joli souvenir ainsi créé avec Claire, qui fit ses premières armes à la cabane François-Xavier Bagnoud à Panossière.

Pendant ce temps, le deuxième groupe a emprunté une piste réaménagée « exprès pour nous » la semaine précédente : surface en terre battue agréable au pas, mais la pente est soutenue. De ce côté, les framboises remplacent les myrtilles. Quelques gourmands se laissent tenter… Après une heure de marche on atteint une croix d'où, en se penchant un peu (pas trop quand même), on jouit d'une vue plongeante sur la vallée et jusqu'au lac et au barrage de Chevril (Tignes). Derrière le repli de terrain doit se cacher la cabane, pensons-nous naïvement. Macache ! Un deuxième grand repli et deux torrents plus loin, on y parvient par un joli sentier (un peu) moins raide, au terme de 2h30 de montée (le panneau indiquait 1h30) - faut croire qu'on « devient » vieux ! On vient de pénétrer dans le Parc national de la Vanoise, nous apprend le gardien. Apéro, pique-nique, puis dégustation de mélézine, liqueur maison à base de bourgeons de mélèzes. On a du temps, et un petit groupe pousse un peu plus haut, jusqu'au point de vue 2232m, d'où on peut admirer… devinez quoi ? ce qui reste des glaciers de Savinaz et de la Martin. La perspective d'un rafraîchissement à la Gurraz nous aiguillonne dans la descente. Mais il faudra déchanter : il semble bien que, de mémoire de Gurrain, il n'y a jamais eu de bistrot dans ce minuscule village de quelques maisons pelotonnées au pied de sa grande église au clocher élancé, dominant fièrement la vallée du haut de son promontoire !

Les deux groupes se retrouvent au parc à voitures obligatoire pour échanger les (bonnes) impressions du jour. L'échange est bref : voici que tombent les premières gouttes de pluie d'un orage de fin de journée. Qu'ils sont braves, ces joyeux jeudistes qui arpentent la montagne, prenant de la hauteur pour oublier le côté inexorable des choses d'ici-bas (dixit Jean Morier-Genoud) !

Pierre Savary et Maurice Gachet

Mardi 3 septembre
Aux vues des conditions atmosphériques exceptionnelles du jour, Christian décide d'inverser les courses du programme et d'aller randonner en dessus de Bourg Saint-Maurice autour des Cinq Lacs. Par une route bien sinueuse et poussiéreuse nous arrivons à Fort de la Platte (1993m). Ce fort d'observation était destiné à préserver la vallée d'une éventuelle intrusion des troupes italiennes, il a été construit à la fin du XIX ème siècle lorsque les relations entre la France et l'Italie ont commencé à se dégrader. Quelle ne fut pas notre surprise, route barrée, la zone faisant partie d'une place de tir et cette semaine l'armée française est en pleine manœuvre. Après moultes discussions il est décidé de se déplacer en dessus du barrage hydroélectrique du Chevril ou Tignes, au parc du Lac du Saut à 2280m. Magnifique région décor exceptionnel surplombant le lac invitant à prendre l'apéro et le pique-nique. Pour une bonne digestion rien de mieux que de sortir les bâtons et de se remettre en route. Le groupe II ira jusqu'au Lac de Sassière et les I jusqu'au passage de Picheru (2780m) pour redescendre par un chemin vertigineux jusqu'à Val-d'Isère, La Daille env. -1300m. Là les groupes se retrouvent autour d'une bière méritée et appréciée.

André

Mardi 3 septembre, groupe 1
Cette journée, à nouveau ensoleillée, nous mène toute l'équipe dans la Combe des Moulins au-dessus de la station hivernale de La Rosière. La vallée se présente touristique sur son versant droite, nombreuses remontées mécaniques, mais plus montagneuse et sauvage sur son versant gauche sur lequel nous randonnerons.
Nous parquons les voitures à la station inférieure du télésiège Du Fort, à 2002 m. Le groupe se partage. Le groupe 1 envisage une boucle autour de la Pointe des Couloureuses.

Le départ se fait dans l'ombre. Le chemin, tout d'abord peu pentu, se redresse fortement après le passage du torrent Des Moulins. Les virages se succèdent à un rythme soutenu. Il est 11h. Nous arrivons au Passage /col de La Louïe Blanche, 2524 m, et rencontrons à ce moment le soleil. Quatre ''jeudistes déroutés'' par Pierre S. nous rejoignent. Nous sommes maintenant treize. Une petite pause s'impose et un premier apéro est partagé. Quelques-uns en profitent pour aller photographier les nombreuses linaigrettes bordant le petit lac situé légèrement en contrebas, d'autres pour gravir la proéminence toute proche. La vue, magnifique et étendue, nous permet de redécouvrir sous un autre angle les sommets importants du coin, Le Mont Pourri 3779 m, La Grande Sassière 3751 m, Le Rutor 3488 m, mais également La Savonne et le Col du Montséti de notre excursion du jour précédent.

Ragaillardis, nous repartons pour rejoindre le Col du Retour, 2419 m, son lac et le groupe 2 s'il n'avait pas été amputé des quatre ''déroutés'' ! Il est 12h30, l'heure pour clamer à forte voix, santé ! santé ! santé ! , partager le traditionnel apéro et dîner. Nouvelle remise en route à flan coteau jusqu'au Passage du Retour, 2434 m, et ''retour effectif '' dans la vallée du Torrent des Moulins quittée ce matin. Le chemin est à nouveau très pentu et les virages sont multiples jusqu'au chalet d'alpage Plan Piggeux, 1964 m. A partir de ce chalet c'est la débandade. Pas de consultation concernant l'itinéraire à suivre pour rejoindre nos voitures. Les uns descendent dans le fond de la vallée, -175m +225m. D'autres s'engagent sur un semblant de sente à flan coteau, à travers myrtillers, arbustes et autres obstacles. Et sur le bon chemin prévu par le chef du jour, +95m -50m, personne !

Fatigués et heureux nous regagnons Ste-Foy-Tarentaise avec, dans la tête, de nouvelles belles images de cette région peu connue de la majorité des participants.
Merci Christian de nous la faire découvrir.

Jean-Pierre