Nous nous étions levé-es tôt, plein-es d'enthousiasme et de foi... Non mais des fois…

Nous arrivons au Simplonblick: pas de Blick. 

Après un petit café chez Nicole, nous nous équipons, testons les DVB (B pour brouillard) et partons. Le granité sablonneux crisse délicieusement sous nos peaux qui s'en imbibent aussitôt.

Une heure et demie plus tard, après 200 mètres de dénivelé négatif, nous touchons au but: l'alter Spittel, devant lequel nous attend depuis l'an de grâce 1666 une table de pierre dont la couleur entre en résonance avec les 50 nuances de gris du ciel.

A l'abri de nos capuchons, nous dégustons un pique-nique somptueux, et notre chef offre la tournée de chocolat noir satin 70%.

Nous reprenons la route sans dépeauter et nous nous offrons une descente négative d'anthologie de 200 mètres positifs. Quelques pots offrent à nos skis la possibilité d'une plongée sous marineigeuse croustillante.

De retour au Simplon, le Blick nous fait un coucou timide. Toutefois, ça ne suffit pas pour nous retenir et nous décidons d'écourter notre séjour en ces lieux hostiles. Nicole se montre très compréhensive et nous l'en remercions vivement. 

Deux assiettes valaisannes plus tard, nous reprenons le bus, et quelques café macchiato et chocolats chauds après, le train.

La suite est connue de toutes et tous: tu passes le goulet de Saint-Maurice, t'arrives vers Villeneuve et tac... le lac ! 

Merci à toute l'équipe, Céline, Alexandre, Adi, Florian, Vivien (hein ! ) notre chef, pour la bonne humeur malgré les conditions qu'on eût pu espérer meilleures.

On prendra notre revanche une prochaine année, si Saint Plomb nous prête vie.

Carmen