Courses

Vous voulez connaître les courses, les voici!

  • Description des groupes et cotations
  • Voir aussi les sorties Formation
  • Checklistes - infos pratiques
  • Calendrier

Pointe de Drône par l'arête ouest

Nous étions 12 inscrits une semaine avant la course, trois rescapés samedi, plus une motivée qui s'est rajoutée, prêts à se lever tôt le lendemain et… deux partants dès 6h10 dimanche matin, neuf désistements pouvant en cacher 2 autres. 

J'enlève le porte-ski monté la veille sur le toit de ma voiture pour transporter toute l'équipe, viens cueillir Laurent et Hélène à Saint-Triphon et nous voilà partis pour le Super Saint Bernard. La météo est mitigée et nous sommes prêts à faire avec ce que nous trouverons sur place. 

 

Au départ, le soleil guigne timidement à travers le brouillard. Nous espérons le voir un peu plus bientôt, mais à vrai dire, il ne se montrera que très parcimonieusement ce jour-là. 

Après une pause thé à l'hospice, nous troquons la Pointe de Drône contre le Mont Fourchon car le sud est un poil moins bouché que le nord. Un guide et ses deux clients ne se trouvent jamais bien loin de notre trio. Leur présence nous démontrera que, autant du point de vue de l'orientation que du soutien aux participants moins habiles, un bon chef de course vaut mieux qu'un mauvais guide... 

Nous arrivons sur l'épaule sommitale du Fourchon. Hélène et moi nous préparons à la descente pendant que Laurent fait rapidement un aller-retour au sommet. La neige sculptée par le vent est belle dure gelée et la descente assez éprouvante pour les gambettes. 

La remontée sur l'hospice, vent de face qui nous fouette le visage de neige est ushuaïesque; ça pique les joues.... Et comme chantait Brel : 

'Et tant tourne la neige entre le ciel et l'hospice 
Qu'on ne sait plus s'il neige sur l'hospice 

Ou si c'est l'hospice qui neige vers le ciel' 

 

Nous nous arrêtons une seconde fois à cet hospice qui porte si bien son nom, mangeons une soupe, nous réchauffons. Les discussions vont bon train. 

 

Lorsque nous repartons, dix centimètres de poudre nous attendent. Sympathique et traître dans ce blanc qui cache des pièges. Il en coûtera un bâton de ski et une côte à notre petit groupe. 

 

Dans la voiture du retour, nous sourions en nous disant que nous sommes ravis de notre sortie malgré les conditions météo. Nous sommes de drôles de zèbres, fiers de l'être et désireux de le rester.

 

Merci à Hélène, la photographe de l'expédition, visible en reflet dans le verre gauche des lunettes de carmen!

 

Bon rétablissement à Nicolas pour son dos, à Laurent pour sa côte. 

 

Carmen