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Mont Gardy, traversée

Course au Mont Gardy dimanche 25.06.2023


Par un matin de grand ciel bleu immaculé, nous nous retrouvons à 7h10 au parking du Flon, après Miex, au-dessus de Vouvry.
Après la distribution de bises et poignées de main coutumiers et après la mise au point et distribution du matériel, nous partons motivés ou en mode réveil en direction de Taney.

Selon la montre de Philippe, nous montons à une allure de 9 mètres de dénivelé à la minute, soit 540 mètres heure. Après avoir traversé Taney encore endormie, nous montons direction de l'alpage de Loz, en prenant le chemin rive gauche qui nous fait traverser un petit tunnel.
Après avoir bifurqué à droite au niveau des anciens chalets de Loz, nous passons à côté du chalet de la Combe (1916m) où des amoureux de la montagne viennent de se lever et étendent leur couvertures au soleil.
Un sentier d'abord, puis une traversée et montée dans des talus herbeux de plus en plus raides nous mènent au pied de la vertigineuse arête Ouest du Mont Gardy, encore à l'ombre, où le vent s'est soudainement levé. Bon, oui, la vue est magnifique, avec vue sur le lac L… non, de Lovenex(!), mais quelle fricassée!

Jusque-là en sandales, short, T-shirt et transpirant, je sors vite mes pantalons, chaussures et manches longues, je vois même Maribel mettre ses gants. Malgré ce jour quasi-caniculaire, Frédéric accepte mon K-Way aux couleurs vives en partie délavées des années 90, cet interlude sibérien a raison de sa peur du ridicule!
Pendant que je me demande où est le passage de difficulté III dans cette falaise impressionnante, nous redescendons le talus herbeux de 50m avec Frédéric, pour attendre que ce soit notre tour au soleil.

Marc trouve aisément le passage dans ce premier pas qui semble délicat mais qui est finalement plus aisé qu'il en a l'air. Un spit par-ci, un friend par-là et une sangle autour de tel autre béquet, nous retrouvons vite le soleil avec moins de vent à un premier relais sur sangle. Dans ce cadre grandiose, la deuxième et la troisième longueur se suivent à peu près aussi aisément, et au bout de la quatrième nous sommes déjà au sommet, avec vue sur le lac… de Vevey? Euh… de Genève? De Lausanne? Je ne sais jamais, en tous cas il est plein d'eau et non salée il paraît.

Après un pique nique copieux (ou pas, selon ce qu'on a pris avec) avec un brin de causette convivial à l'ombre d'une mince croix en métal de 2m un peu tordue comme on en trouve sur certains sommets, on entreprend la descente dans les talus herbeux côté Est en corde courte. Oui, car c'est quand-même bien raide par-là! Puis on a fini la dernière pente sur un rappel que Marc avait mis en place lorsqu'il avait ré-équipé cette traversée, avec sa Hilti à accu ou sa Makita, plus légère mais moins puissante, je ne sais plus. Quoi qu'il en soit nous n'avons rencontré personne d'autre sur le mont Gardy.

Un vote à mains levées avec compromis helvétique, nous fait renoncer à la traversée vers la Grande Jumelle, et après une variante de chemin nous évitons le crochet aux Vieux chalets de Loz, traversons la rivière jusqu'au chemin rive droite, et après être passés devant une vendeuse de glaces nous nous arrêtons pour un verre à l'auberge du Grammont, où nous-nous gavons de yaourt, fromage, saucisson locaux trouvés dans le petit « sers-toi et n'oublie pas de payer » de la laiterie. Le sujet de discussion? La vendeuse de glaces sous son parasol, bien que mignonne, fait-elle fortune ou pas? Les avis sont partagés. Je m'abstiens de lister ce que chacun commande à boire, car je ne suis pas certain que ça ait un rapport avec la vendeuse de glaces.

La descente aux voitures se fait sans encombres, malgré un arrêt pipi pour certains mais ils nous rattrapent sans difficultés.
17h à la voiture.


Laurent