Jeudistes

Responsable

Roland Piguet
079 205 32 60 – roland.piguet@bluewin.ch

Les mercredistes sont les bienvenus

Les jeudistes II voyagent en principe avec les jeudistes I (même billet de groupe). Ils bénéficient d’un programme restreint. Le chef de course des jeudistes II est désigné au moment des inscriptions. Dans certains cas cependant, une course séparée dans une autre région est prévue.

Explication du "R": repas dans un café (localité en MAJUSCULES)

Liste des courses

Pic d'Artsinol (2997 m) - Col de la Meina

Les prévisions n'étaient pas très bonnes, mais c'est le Valais et le Val d'Hérens connait bien souvent un régime de sud des Alpes, différent de celui de Sion.

A 9 heures, tout le monde est prêt pour prendre le télésiège de Chemeuille dès son ouverture. Après un rapide café à la buvette, la troupe se met en marche. A 2200 m la vue est déjà belle, le Cervin au loin nous fait signe, de même bien entendu que « notre » Dent Blanche.

La montée se fait sans difficultés par l'alpage de la Noûva, puis par le chemin des remontées mécaniques. Au bout de deux heures, un sentier en zig-zags nous invite à rejoindre une selle, d'où il suffit de suivre la croupe pour arriver au sommet à 2998 m. La fatigue se fait quand même sentir, le peloton s'étire, mais quelle récompense au sommet. Avec Sassenaire, c'est certainement l'un des plus beaux points de vue du Val d'Hérens.

Il y a lieu de féliciter aussi une mercrediste, qui, ayant 81 ans, pensait (mais c'est encore à voir), avoir fait son dernier 3000.

Ils sont bien là « nos » 4000. Bishorn, Weisshorn, Rothorn, Obergabelhorn, Cervin, et bien entendu Dent Blanche. Mais du côté du Grand-Combin, les nuages menaçants s'accumulent. On ne va pas trop traîner. A la descente, pour économiser les genoux, on prend un petit chemin de chasseur non marqué, mais qui amène le groupe au Col de la Meina. Des moutons lèvent la tête, interloqués et se montrent surpris de voir des touristes sur ce petit chemin. Au col de la Meina, la vue est plongeante sur le barrage de la Grande-Dixence. Nous rencontrons un « trailer », qui s'entraîne pour les 32'000 m de dénivellation positive de la course Brigue - le Bouveret. Nous n'irons pas à son rythme, mais le temps est maintenant couvert, il faut y aller. Au retour vers Chemeuille, quelques bouquets d'edelweiss nous saluent au passage. A la station supérieure du télésiège c'est un peu le sauve qui peut. La buvette se ferme au vu de l'orage annoncé.  Vite, enfin c'est un grand mot, car le télésiège est plutôt lent, on redescend et allons partager le verre de l'amitié dans la charmante petite auberge de Lannaz.

François