Section-Actifs

Les courses de section sont ouvertes à tous les membres dès 18 ans. Chaque week-end, mais aussi en semaine, des  cheffes et chefs de course formés proposent des courses allant de la randonnée pédestre à la haute-montagne, sans oublier l’escalade et la peau de phoque. Les courses se font en groupe pouvant aller de 4 jusqu'à 20 personnes.

Les demandes d'inscriptions se font directement depuis le site internet, Le chef de course valide les demandes à la fin de l'ouverture des inscription qui dure 2 semaines.

Avant de vous inscrire à une course, nous vous demandons d'aller dans le menu "Infos pratiques". Vous y trouverez les conditions de participation aux courses, des indications sur les désistements et les frais de déplacement, les cotations des courses, des check-lists, ...

Pour toutes questions relatives aux courses et formations de la section, vous pouvez contacter le président de la commission des courses: courses@cas-jaman.ch

 

Une newsletter mensuelle du groupe Section-Actifs est envoyée aux clubistes participants aux courses de section hiver et été. Inscrivez-vous ici pour la recevoir :

Dent de Vounetse

La Dent de Vounetse (1812) : un petit sommet des Préalpes, faisant partie de la chaîne des Dents Vertes, au-dessus de Charmey, qui devait satisfaire les chamois du groupe, tandis que les autres choisiraient une des 3 autres variantes aux niveaux d'exigence décroissants proposées pour cette sortie. Mais la météo maussade - petit crachin venteux et temps bouché - ne joue pas le jeu et, autour du café pris au Sapin à Charmey, il est décidé que tous monteront directement au restaurant d'alpage de Tissinèva aux abords duquel aura lieu le pique-nique. Quant aux anciens, au bénéfice de la dérogation spéciale dûment obtenue au prix de quelques coups de téléphone, ils monteront en voiture par la belle route alpestre construite voici quelques années. Tandis que, dans la plus belle tradition jeudistique, chacun progresse à son rythme le long de la crête du Vanil Blanc, les anciens, arrivés sur place, nous préviennent que le pique-nique à Tissinèva ne sera pas possible, les abords du restaurant n'offrant pas de protection suffisante contre les intempéries (un méchant courant sévit au col). Le chalet de Poyet Riond, situé en contrebas côté Pré de l'Essert, ne peut pas nous offrir d'abri, mais on nous indique que nous devrions trouver bon accueil au chalet de Tissiniva Derrey. Certains se voient déjà mourir de faim avant de l'atteindre, mais il n'est finalement pas si loin, caché derrière un repli de terrain. Là, nous sommes accueillis par M. Frédy Bonfils-Gendre et son épouse Georgette, qui nous proposent de nous installer autour de la grande table du chalet. Le bétail est descendu la veille; il reste encore une ou deux bêtes à transporter, du bois à couper et le chalet à mettre en ordre et fermer pour l'hiver. Nous nous réchauffons, nous restaurons, nos hôtes nous offrent café et pousse-café et, au fil des échanges, nous ne tardons pas à nous découvrir des relations communes. Bref, un excellent moment que nous passons là, en compagnie de gens authentiques et sympathiques, viscéralement attachés à leur terroir.

Il est temps de repartir. Vers où ? Nous sommes redescendus d'un bon bout de l'autre côté du col... Nous nous séparons en deux groupes : les chamois remonteront au col et descendront par 'l'autre' crête, de l'autre côté du Ruisseau du Liderrey, en jouant à saute-mouton de 'poyêt' en 'poyêt'. Le brouillard s'étant levé et la pluie ayant cessé, superbe vue sur la vallée du Javroz et la Chartreuse de La Valsainte ! Quant aux autres, ils descendront en direction des Reposoirs, non par l'interminable route asphaltée, mais par le charmant sentier qui, partant derrière le chalet, traverse une zone humide et rejoint la route passant par la Cierne et la Scie. Depuis les Reposoirs, une partie du trajet se fera en voiture, en profitant de l'amabilité des anciens, qui embarqueront un chauffeur qui reviendra de Charmey à la rencontre des derniers marcheurs.

Le débriefing se fait au Sapin - le verdict est unanime : 'C'était quand même une belle course !' 

Maurice Gachet